OÏA YUE
Océanie
CHAPITRE I
Marie entra dans le magasin de vêtements pour hommes de l’aéroport.
La fille caressa les chemises et arrêta ses doigts sur une blanche, légère, en
soie.
Marie en demanda une à sa taille puis choisit une cravate bleu clair.
La vendeuse proposa à Marie d’essayer un pantalon clair et des mocassins.
Marie se changea dans une cabine puis sortit se regarder dans une grande glace.
La vendeuse proposa encore à la jeune femme une casquette blanche puis une
ceinture qui pouvait servir de fouet.
Marie, intriguée, demanda à la vendeuse d’essayer la ceinture.
La vendeuse appela une fillette occupée à expliquer à une femme en fauteuil
roulant où se trouvaient les toilettes.
La fillette alla d’elle-même se placer sur un tabouret.
Elle présenta ses fesses pommées, recouvertes d’un short court en mousseline de
soie noire.
Marie les caressa, glissa ses longs doigts sous le tissu.
Les fesses étaient couvertes de longues blessures, des marques laissées par ces
ceintures pour mâles.
La fillette bredouilla de la frapper.
Marie observa la vendeuse qui sourit.
La fillette s’agrippa à l’unique pied du tabouret et écarta largement ses
jambes.
La ceinture tomba sèchement sur les cuisses nues et les marqua d’un long trait
rouge.
La jeune fille cria et supplia de frapper ses fesses.
Marie continua de zébrer les cuisses.
Marie gémit dès les premières caresses de la vendeuse, se tourna vers la jeune
femme et les deux filles s’embrassèrent.
La fillette pleurait en tremblant, n’osait quitter sa posture.
Marie enlaça la taille étroite de la vendeuse et les mamelles volumineuses des
deux amies se croisèrent en s’écrasant sur leurs torses.
Les langues sortaient et replongeaient dans les bouches béantes, au milieu des
bruits de succions et de grognements lascifs.
La vendeuse déboutonna la chemise de Marie et caressa les mamelles en riant.
Les deux filles n’abandonnaient leurs baisers que pour les reprendre aussitôt.
Elles n’arrivaient plus à se séparer, reculèrent à la recherche d’une couche
pour s’aimer et finirent par s’allonger sur un large bac rempli d'un mélange de
balles de golf blanches et vertes.
Marie, couchée sur le dos, roulait sur les balles, se laissait masser par elles
en enlaçant avec ses jambes relevées la croupe ferme de son amie.
Les deux filles se léchèrent la bouche et le visage en riant.
Elles se lancèrent des mots d’amour et des promesses d’orgasmes.
Marie sentait ses orifices remplis mouiller et la rendre inquiète.
Elle se masturba le clitoris contre le pubis de la vendeuse.
La fillette se releva, se dirigea vers une cliente, une jeune femme,
accompagnée d’une jeune fille, qui souhaitait une veste en lin qu’elle
souhaitait offrir à sa femme enfermée dans l'un des bordels de Perth.
La vendeuse sentit la ceinture de Marie glisser autour de son cou et soudain
l’objet serra sa gorge pâle au-dessus de la cravate en satin rouge sombre.
Marie étrangla la jeune femme en partant vers un orgasme incontrôlé, largement
engagé dans les flux nerveux du calcium cellulaire.
Marie se contracta, tira de toutes ses forces la tête de la vendeuse en arrière
et entendit la nuque se briser tandis qu’elle jouissait en sentant son clitoris
devenir un non-sens, une pointe regorgeant de bonheur, impossible à effleurer
sans déclencher un nouvel orgasme.
Marie jouit encore et encore en regardant la tête inerte de son amie, en
embrassant sa bouche inanimée.
Marie se mordit les lèvres et pleura en continuant de se masturber contre le
ventre de la vendeuse, contre la jupe remontée, ramassée et froissée, écrasée
contre le sexe trempé de Marie.
Marie jouit et jouit, jouit encore en observant la fillette aux cuisses rougies
par ses coups, marquées dans la chair, vendre une belle veste blanche.
Les mamelles dures et le ventre contracté, Marie étendit ses jambes contre
celles de la vendeuse puis bascula en avant.
Assise, Marie reboutonna sa chemise d’homme et étendit la vendeuse sur le côté,
sur les balles de golf.
Elle lui descendit la jupe sur le haut des cuisses puis attendit la fillette
qui terminait de servir un couple, deux jeunes femmes qui ne cessaient de se
sourire en s'embrassant.
« Une jeune femme vend sa fille pour 100000$ à un couple d’américains.
Le record des enchères de janvier est largement dépassé ! »
Marie chercha l’article dans les pages intérieures du journal, le parcourut,
l’oublia aussitôt.
Aurait-elle vendu Limace ?
Limace, où était-elle ?
Marie, installée dans l’avion volant vers Perth, vêtue de ses vêtements
d’homme, se masturba à travers le pantalon, songea à sa fille qui devait avoir
fait jouir plus d’une fille, avait dû elle-même connaître ce bonheur mais ne
s'en souvenait pas.
Limace ressemblerait à qui ? A quelle femme dont elle avait porté l’embryon ?
Limace, mon amour, ma vérité.
Limace, ma belle Nue.
Tu me manques et je t’aime tant.
Helene,
Douce caresse de tes doigts fébriles.
Limace,
De tes lèvres si chaudes et si humides, tremblantes et courageuses.
Helene,
Tu fonds dans ma cuillère, sur ma langue et au creux de ma bouche.
Limace,
Ton clitoris tendu est une douce amande pelée qui glisse entre mes lèvres,
bataille avec la pointe de ma langue, s’abandonne, t’arrache quelques plaintes,
illumine tes grands yeux gris, les charge de larmes pures qui coulent lentement
sur tes joues rosées, te fait baver et grogner, plonger tes longs doigts fins
dans mes longs cheveux blonds, dans ma chevelure roulée sur ma tête qui
t’embrasse doucement.
Helene,
Tes jambes se tendent et ton ventre s’ouvre en silence, dégouline sur ma bouche
et sur mes doigts.
Helene,
Ma douce Limace Nue, sublime femme de ma vie, toi qui glisse sur ma peau en
étirant tes bras frêles tel des cornes, toi qui laisse sur ma peau soyeuse la
trace de ton passage, la douce salive de ton sexe et de ta bouche, toi qui ris
de ta voix rauque, viens encore et encore te couler le long de mon ventre, le
long de mes jambes et de mes bras.
Viens doucement coller tes lèvres sur les miennes et onduler lentement, tendrement,
sur mes cuisses rondes, sur la bouche de mon vagin qui t’appelle.
LN je t’aime et t’aime encore.
LN
Ln
Ln,
Ln …
Oh ! Oui ! Viens !
Embrasse-moi !
Le pantalon taché de sève, les doigts humides, Marie jouit en s’écrasa dans son
fauteuil, juste devant une fillette tenue en laisse se laissait déshabiller par
une jeune femme en colère.
L x N
Limace, attachée en croix à un mur blanc pleurait en appelant Maît’esse.
Autour d’elle des jeunes femmes en robes de soirée bleu marine et blanches,
discutaient en buvant du champagne, en riant discrètement.
Parfois l’une d’elles venait caresser la jeune fillette, la masturber et la
lécher.
Les filles aimaient stimuler leur maternité.
Beaucoup se masturbaient ou se laissaient caresser en donnant du plaisir à Limace.
- Maît’esse. Maît’esse…
Helene vit s’approcher sa propriétaire, la jeune femme qui la faisait souffrir
et jouir à la fois.
Limace mouilla en voyant la jeune femme baigner ses doigts sous sa robe courte,
dans son sexe qu’elle connaissait bien.
La jeune femme donna ses doigts à lécher à Helene et la félicita.
Elle lui proposa de la punir devant leurs invitées.
La lumière s’éteignit et deux bougies vinrent encadrer la jeune fillette
exhibée contre le mur.
Helene sentit la bouche de Maît’esse se poser sur son sexe, la langue glisser
en elle.
Limace savait qu’elle allait être punie, crier, hurler de douleur.
La jeune fillette pleura en implorant.
- Maît’esse, Maît’esse…
L x N
Marie demanda une vodka avec un brin d’herbe à l’intérieur.
La petite fiole que lui apporta l’hôtesse était en forme de gode, un petit gode
verdâtre.
Marie descendit la braguette de son pantalon et se caressa la vulve avec la
fiole.
Le gland de verre s’enfonça peu à peu dans le vagin tout en pressant le
clitoris.
Marie sentait ses tétines durcir, pointer contre le tissu neuf de la chemise.
La jeune femme transpirait à grosses gouttes.
Remplaçant le gode par un doigt, Marie dévissa la petite bouteille entre ses
dents, fit tourner le gland dans sa bouche remplie de salive.
Bavant en ondulant sur ses doigts, la jeune femme abandonna le bouchon-gland,
descendit la fiole sur son sexe et l’enfonça entre les lèvres, déversa la vodka
sur ses muqueuses.
Une vive brûlure de son vagin força Marie à se mordre les lèvres pour ne pas
crier.
Elle pleura en silence tout en observant une passagère se lever avec un
chemisier orange et transparent déboutonné.
Les mamelles de cette jeune femme étaient grosses et libres sous le vêtement,
couvertes de signatures et de rouges à lèvres.
Marie se masturba avec la fiole, tourmenta son clitoris avec le goulot.
Le visage rouge et les doigts mouillés, Marie se cambra et rejeta sa tête en
arrière.
Elle feula, lâcha une longue plainte lascive en jouissant, tendit sa langue
avec sa bouche béante, embrassa sa voisine qui l’enlaçait, la caressait, lui
léchait le visage, les lèvres et le nez.
Marie posa une main sur les fesses de son amie, sous la courte jupe, sous la
ficelle passant sur l’anus.
Marie caressa la vulve en plongeant un doigt dans le vagin et accompagna la
langue léchant ses dents desséchées et sa langue tendue.
La fiole se remplit de sève rougie par le sang, baigna le brin d’herbe sombre.
Marie récupéra le gland en verre et, tout en continuant d’embrasser sa voisine,
le revissa sur la fiole.
Marie remplaça son doigt par ce gode dans l’anus de son amie qui se contracta
autour de l’objet.
La voisine déboutonna le chemisier de Marie et caressa les mamelles.
Elle les serra entre ses longs doigts fins et les tordit en se collant à Marie,
en lui léchant le cou et la nuque.
Marie, son amie agenouillée de part et d’autre de ses jambes, lui caressa la
vulve sous le petit triangle de dentelle du string tâché, baigna ses doigts
dans un mélange de sang et de sève.
Perth.
L’aéroport.
Marie récupéra son sac à main rempli de drogue.
La jeune femme embrassa une dernière fois sa voisine puis lui sourit en la
regardant s’éloigner dans l’allée.
Marie reboutonna sa chemise et quitta à son tour l’avion.
Marianne avait envoyé une voiture, une grosse cylindrée blanche et chromée
conduite par une fille couverte d’hématomes et qui cachait ses grands yeux
bleus derrière de grandes lunettes noires.
Marie glissa son sexe le long du gode du siège et se mit pieds nus.
Elle caressa le sol et se masturba en observant les voitures autour d’elles, les
filles sur les trottoirs, les immeubles et la télévision.
Sur le petit écran une chanteuse nue devant une foule en délire entonnait un
refrain que le public connaissait bien.
Le concert s’arrêta soudain et le visage de Marianne apparut.
La jeune femme avait de grands yeux verts très maquillés, de longs cheveux
blonds frisés, un petit nez et une grande bouche rouge vif.
Marianne ordonna à la chauffeuse de mener Marie à la villa en bord de mer.
D’ici une heure.
La conductrice jeta un œil rapide dans le rétroviseur et fit demi-tour.
Le concert reprit.
Marie se déshabilla.
Elle caressa la chauffeuse et se colla à elle en lui caressant le sexe, le
ventre et les mamelles.
Les deux filles s’embrassèrent à un feu puis le véhicule de sport s’engagea sur
l’autoroute.
Marie jouit.
Hurla au rythme de la musique.
Le toit se rangea dans le coffre.
Les cheveux au vent, allant et venant rapidement le long du gode, la jeune
femme jouit à nouveau.
Elle frappa la chauffeuse impassible, la griffa et la gifla, la mordit jusqu’au
sang.
Le sang.
Marie lécha le sang, le regarda couler sur la mamelle déjà blessée.
La chauffeuse pleurait en silence.
La voiture quitta l’autoroute et partit vers les plages.
Le soleil au zénith brûlait les deux filles.
Couvertes de sueur, leur chair tendue, les deux amies s’arrêtèrent au bord de
la route.
Elles s’embrassèrent furieusement en se mordant.
Les sièges avant se déplièrent et l’étreinte devint horizontale.
Sorties de leurs godes, les filles s’embrassèrent et se caressèrent en
ondulant, en se tordant, en se contorsionnant au milieu des poussées de plaisir
qui déchiraient leur conscience.
Marie caressa les poignets de la chauffeuse et sentit au bout de ses doigts la
fente pour la ceinture de sécurité.
Les poignets de la conductrice furent écartés et fixés aux ceintures du siège
arrière cousues dans le cuir.
La fille prisonnière leva ses jambes sur les côtés, invita Marie à fixer les
bracelets de ses chevilles aux ceintures avant bloquées en hauteur.
Marie se retrouva devant son amie nue, devant ses jambes écartées.
Les voitures qui passaient klaxonnaient parfois sans jamais s’arrêter.
Marie embrassa le sexe de la fille, y plongea sa langue et téta le clitoris.
La chauffeuse ne tarda pas à jouir une première fois puis à supplier d'être
frappée.
Elle jouit à nouveau en pleurant.
Marie lui masturbait l’anus avec un doigt.
Elle récupéra la ceinture de son pantalon et avec caressa les mamelles et le
ventre de son amie.
La jeune femme soupira de lui faire mal, de la faire souffrir.
Marie embrassa la bouche ouverte et baveuse de la chauffeuse, y laissa couler
de la salive chargée d'écume puis lécha le visage.
Elle retira les grosses lunettes à son amie.
La prisonnière éblouie ferma les yeux avant de cligner en essayant de
distinguer les mouvements de Marie.
Celle-ci s’était relevée et, debout, appuyée contre le pare-brise avant,
découvrit le paysage, la sècheresse, la faible végétation, les rochers clairs,
le sable blanc.
La mer était proche.
Marie se lécha les lèvres en regardant la chauffeuse.
Le corps maigre et bronzé était couvert de zébrures fraîches.
Marie choisit les mamelles.
La prisonnière réagit peu au premier coup et, les yeux à peine entrouverts,
invita son amie à continuer.
Marie frappa à nouveau avec plus de force.
Elle continua au rythme de la musique, oublia la fille qui finit par gémir et
crier.
Marie sentait la mer et parfois l’entendait ronfler.
Cette présence la rassurait, lui donnait la force de continuer.
Elle comprenait cette fascination qu’elle exerçait sur les marins, une
puissance douce et terrible, protectrice et impitoyable, généreuse et
destructrice.
Marie s’écroula sur son amie et s’excusa en la couvrant de baisers en riant.
CHAPITRE II
Dans la nuit sombre de ses songes, Limace s'éveilla en sursaut.
Endormie contre le chien auquel elle s'était longuement donnée, la jeune
fillette nue grelottait et transpirait.
De son anus coulait l'épais liquide de ses excréments.
Limace frotta ses petites mains contre l'animal et massa le vif enveloppé de
son fourreau de poils.
Le mâle réagit dans son sommeil précaire, tendit son vif qui durcit, lisse et
effilé.
Limace le caressa du bout de ses doigts puis le téta en silence.
Elle le téta comme la mamelle de Marie, comme les pénis et les clitoris.
La jeune fillette songea à maît'esse qui lui avait ordonné de l'attendre,
d'être gentille avec le chien.
Limace aimait les fessées de maît'esse, ses tourments et ses caresses.
Un mélange trouble de douleur et de tendresse que la jeune fillette ne
parvenait pas à séparer.
Le chien urina dans la bouche de Limace qui but avant de tousser et de
s'étouffer.
Elle sentit l'animal bouger, chercher à se redresser.
Il allait vouloir la monter, pénétrer en elle avec une brutalité qu'elle
connaissait bien.
La jeune fillette, tout en continuant de racler le fond de sa gorge, se mit à
quatre pattes.
La bête était plus grande qu'elle et le vif capable de fouiller les fonds de
ses trous.
Limace se laissa monter et, la croupe rougie, ouverte et baveuse, laissa entrer
dans l'anus la pointe de chair écarlate.
La douleur habituelle de l'étirement de ses chairs la fit pleurer mais pas
crier.
Les plaintes avaient disparues depuis longtemps, après des semaines de coups et
de pénétrations, elle avait finit par se donner sans retenue, accepter en
silence, attendre que sa maît'esse la rassure, la félicite, lui offre son sexe
à lécher.
Limace sentit le vif glisser le long de son rectum rempli d'excréments.
Le trou était brûlant et la piquait.
L'étirement des chairs réveillait en elle des souffrances qu'elle aimait
supporter.
Une sensation d'exister.
Le chien allait et venait rapidement.
Son sommeil semblait lointain.
Le bassin frappait la croupe de la jeune fillette et le vif remplissait le trou
béant.
Limace pleurait avec ses grands yeux qui regardaient dans le vide.
Elle urina malgré elle.
Une lumière éclaira le bas de la porte de la pièce dans laquelle était la cage
où Limace restait enfermée.
La jeune fillette espéra que maît'esse serait là pour la voir se donner comme
elle le devait.
Un homme poussa la porte et alluma la lumière.
Un singe le suivait en grommelant.
Limace enserra le vif et trembla.
Ces deux mâles elle les connaissait.
Ils la prenaient à deux, le singe dans son anus et l'homme dans son petit
vagin.
La jeune esclave, continuant de se contracter sur le vif, reçut la semence du
chien dans son anus.
Le liquide chaud annonçait la fin de ce bref accouplement, le changement de
mâle, le changement de soumission.
L'homme appela le chien qui s'approcha des barreaux servant de porte à la cage.
Le chien se frotta à l'homme tandis que le singe entrait dans la cage.
Limace reçut plusieurs claques et griffures au milieu des cris de l'animal.
Elle se prosterna et sentit plusieurs doigts fouiller sa croupe, parcourir
furieusement ses parois ruisselantes.
L'homme envoya le chien se coucher et attendre puis il tira les cheveux de
Limace, de fins cheveux blonds et bouclés.
La jeune esclave fut traînée hors de la cage et s'empressa de baiser les
chaussures de l'homme.
Le singe, monté sur le dos de Limace, ne cessait d'écarter les trous de la
croupe et de goûter le mélange de sang, d'excréments et de semence.
Le primate pénétra le sexe de Limace avec son pénis et navigua fébrilement dans
le trou dégoulinant.
La jeune fillette s'écrasa contre les barreaux de sa cage en ondulant au rythme
du va-et-vient dans son vagin distendu.
Le visage rougi, couvert de sueur, elle reçut sur sa tête l'urine de l'homme
debout au-dessus d'elle.
Limace tenta de lécher le sol trempé mais le mâle plongé en elle la ballottait
trop.
La bouche ouverte, la langue étirée entre les lèvres gercées, Limace vomit.
Elle cracha toute la semence avalée dans la nuit, grogna maît'esse puis écrasa
son visage dans le contenu de son estomac.
Le singe attrapa les petites mains de Limace et les tira à chaque plongée en
elle, comme il se servirait de rênes.
La jeune fillette se cambra.
L'animal entoura ses pattes arrières autour des cuisses de Limace et se
contracta.
Ses gros orteils velus se tendirent, s'écartèrent et la semence s'écoula hors
de ses testicules, envahit le sexe à sa merci.
Limace s'écrasa au milieu de ses excréments et de son vomi.
Elle rampa en haletant, se tordit de douleur en gardant ses fesses écartées,
ses trous béants.
Elle suça encore le singe venu auprès de son visage.
Elle reconnut le goût du sang, du sang de son vagin déchiré.
Limace ne cessait de suivre le mouvement des chaussures de l'homme qu'elle
devrait contenter.
Le singe hurla, bondit sur la cage puis sauta dans tous les sens.
Il courut après le chien puis se réfugia sur la cage.
L'homme ordonna à Limace de se lever.
La jeune fillette avait du mal à se mettre debout, ne savait pas marcher ainsi.
Elle s'agrippa aux barreaux et se releva avec difficulté.
Elle tourna la tête vers l'homme et vit devant elle le pénis décalotté prêt à
la remplir.
CHAPITRE III
Limace se souleva lentement et regarda autour d'elle.
La nuit claire lui apportait une lumière pâle qui rendait le bord de la rivière
mystérieux et féerique.
La jeune fillette caressait un pied de la jeune femme qui la tenait en laisse,
debout à côté d'elle.
A travers la muselière qui lui enveloppait le visage, à travers la fine grille
qui voilait ses yeux rougis, cernés de violet, limace pleurait en silence.
CHAPITRE IV
Marie observa autour d'elle le décor de la pièce plongée dans la pénombre.
Des fresques sur les murs représentaient des scènes d'amour entre femmes.
Les couleurs étaient pâles avec des frises de fleurs roses rehaussées d'or.
Marie s'assit sur le lit et tenta de distinguer un sens dans tous ces tableaux
poétiques.
Il y avait une femme blonde et longiligne qui ne cessait de revenir.
Elle portait un petit voile bleu sur le haut de ses cheveux et des bracelets en
or aux poignets.
Marie se caressa la vulve sous la longue chemise de nuit remontée sur ses
cuisses.
Ses doigts massèrent lentement le clitoris tendu et glissèrent entre les
lèvres.
Marie fit bouger les scènes sur le mur, leur donna vie dans son imaginaire.
Elle vit la fille blonde soupirer sous les coups de langue d'une jeune femme
couchée sous elle, la tête entre les cuisses, entre les jambes repliées.
Marie avait la pointe des seins dure, le ventre creusé et les reins creusés.
Elle s'imagina à la place de cette jeune femme, étendue sous cette blonde aux
petits seins laiteux.
Marie se masturbait avec régularité, laisser monter sans retenue l'orgasme.
La blonde l'appelait, la suppliait de continuer, de l'aimer encore, de la faire
jouir.
Marie, les yeux mi-clos, la bouche entrouverte, glissa sur la peinture voisine.
La blonde plaquée contre un vieil arbre, contre le tronc rugueux, se laissait
embrasser, les bras ballants, par Marie.
Les deux filles mêlaient leurs langues en se pinçant mutuellement les lèvres.
Entre elles, un long double gode blanc formait une courbe entre les vagins
ouverts.
Marie, dressée sur la pointe des pieds, écrasait ses seins sur celles de son
amie.
Les filles transpiraient et ne semblaient pas déranger les petits oiseaux bleus
posés sur leurs corps et sur les branches.
La blonde, dans des sandales plates ocres, avait un serpent vert enroulé autour
la jambe gauche.
Une fleur dans les cheveux, elle regardait Marie, la bouche humide et fébrile
qui l'aimait.
Une pluie rose inondait le paysage légèrement vallonné et un arc-en-ciel entre
le rouge et l’orange se formait dans le lointain.
Marie jouit en murmurant un grognement de louve.
Elle s'étendit sur le matelas et, les jambes écartées, regarda le plafond.
Elle découvrit qu'au-dessus d'elle se trouvait un bar, des fauteuils, de
minuscules tables.
Une épaisse vitre la séparait du haut.
Le bar était vide et éteint.
Marie distingua une chaussure de femme abandonnée près d'un fauteuil, un
talon aiguille noir.
La jeune femme recommença de se caresser, de tourmenter son clitoris toujours
tendu.
Elle se souvint avoir aimé deux jeunes femmes, des sœurs jumelles, dans la nuit,
sur ce matelas.
Elle imagina les clientes l'observant dans les bras de ces filles agressives
qui l'avaient attaché, lui avaient bandé les yeux et percé de milles aiguilles
à travers sa chemise de nuit.
Marie laisse couler sur ses doigts un peu d'urine, quelques gouttes qui
trempèrent sa vulve.
Elle goutta le jus chaud, son liquide salé et acre.
Marie pinça entre deux doigts son clitoris et le massa délicatement.
L'orgasme arrivait à grand pas, la prenait hors de cette pièce, dans un monde
de douceur et d'amour.
Elle jouit en silence, se lécha les lèvres et, les yeux vitreux, songea à Paris
si loin, à ses missions, à Limace...
Limace.
Où était-elle?
Marie frissonna et se raidit.
Elle était vivante, en Chine.
Et elle, enfermée dans ce bordel australien...
Marie songea à sa fille.
A Limace.
Sa Limace.
Où était-elle?
Marie s'assit et, tout en se masturbant machinalement, revit ce petit corps
qu'elle n'avait pu garder longtemps auprès d'elle.
Un sens à sa vie.
Retrouver sa fille avant de mourir.
La retrouver et l'affranchir.
Rien ne supposait qu'elle soit encore vivante mais cette espérance redonnait du
courage à la jeune femme, la rendait à nouvelle femme.
Soudain la porte de la chambre s'ouvrit et la propriétaire de Marie apparut
accompagnée d'une femme en robe transparente.
Une cliente.
Marie retira sa main de son sexe et s'agenouilla sur le matelas.
Sa maîtresse présenta Marie, fille obéissante aimant souffrir.
La cliente sourit en observant les taches de sang sur la chemise de nuit de
satin blanc de son esclave.
Limace avait disparu et la peur des coups à venir rendait à Marie son air
triste et effrayé que sa propriétaire aimait tant.
Marie partit à quatre pattes aux pieds de sa cliente et lécha les pieds aux
ongles rouges.
La cliente resta seule avec Marie qui attendait les ordres avec appréhension.
Sa maîtresse d'une heure s'accroupit et attrapa les longs cheveux blonds de son
esclave.
Marie, le visage relevé, la gorge tendue, regardait la bouche de la jeune
femme, les lèvres fines et les dents pointues.
Cette bouche s'approcha d'elle et mordit les lèvres.
Les dents entrèrent dans la pulpe, percèrent les chairs qui se mirent à
saigner.
Marie soupira en pleurant et se laissa déchirer la bouche.
La cliente avança sa langue ornée de pointes et lécha la langue nue de Marie.
Les deux filles les firent tourner et se caresser mutuellement.
Leurs bouches baignées de sang, elles écrasèrent leurs lèvres.
La cliente mordit la langue de Marie et la fit saigner.
L'esclave abandonna sa bouche aux dents tranchantes qui transformèrent le trou
en une large plaie plaintive.
La maîtresse amena la bouche de sa victime sur son sexe et la bouche embrassa
un vagin ouvert, orné de multiples pendentifs en or.
Marie lécha les parois couvertes de sang menstruel et de semence canine.
Le sexe se contracta soudain et un jet d'urine éclaboussa le visage de Marie,
arrosa de liquide brûlant et salé la bouche abîmée.
Nue gémit en laissant le vagin se refermer sur sa langue, le jus de sa cliente
couler le long de son oesophage et sur sa gorge.
La Maîtresse d'une heure s'assit, les jambes écartées, et ordonna à Marie de
retirer sa chemise de nuit.
Nue s'exécuta, agenouillée devant sa cliente qui la caressait de ses pieds
ornés de talons aiguilles rouges.
Marie découvrit son corps couvert de blessures peu cicatrisées.
Certaines saignaient et d'autres purulent.
La maîtresse ordonna à son esclave de prendre les martinets faits de chaînes et
de s'en battre le corps jusqu'au sang, qu'elle voulait la lécher, enlacer son
corps couvert de sang et de sueur.
Marie se leva et alla ramasser les martinets abandonnés avec un fouet près de
la porte.
La cliente, étendue sur le dos, se masturbant les jambes écartées, invita Nue à
s'agenouiller de part et d'autre de son ventre, de se flageller tout en se
laissant caresser par sa maîtresse.
Marie vint au-dessus de sa cliente, puis se frappa le dos.
La cliente caressa le ventre et les seins de Nue et descendit lentement sur le
sexe qu'elle masturba avec application.
Marie, le dos marqué qui commençait à saigner, gémit en ondulant sur la main de
sa maîtresse posée sur sa vulve, sur son clitoris tendu.
L'esclave frappait au rythme de son plaisir, frappait ses reins et ses fesses
de ses deux bras terminés de ces lourds martinets métalliques.
La cliente ordonna les martinets.
Marie les tendit en tremblant, prête à jouir tout en pleurant.
Elle dut placer ses mains sur sa tête.
Sa maîtresse lui frappa les seins, les balança en tous sens à chaque coup, les
fit rougir puis saigner.
Les chaînes marquèrent les côtes et les épaules, le ventre et les hanches.
Marie regardait la peinture murale, le visage doux de la blonde étendue au bord
d'une rivière et entourée de filles nues s'embrassant.
Épuisée, Nue s'écroula sur sa cliente, et les deux filles s'enlacèrent.
La cliente caressa le dos sanguinolent de son esclave, barbouilla de sang leurs
cheveux.
Marie frissonnait et criait suppliant d'arrêter.
Elle appelait sa maîtresse, l'implorait de cesser son supplice.
La cliente se dégagea et, debout, ordonna à Nue de lui apporter avec sa bouche
le fouet.
Marie pleurait, ne voyait plus devant elle, avança vers la porte, sa
forme sombre.
Avançant à quatre pattes en titubant, la jeune femme arriva devant le fouet.
Elle se pencha sur lui et le saisit entre ses dents.
Surmontant ses souffrances, Nue retourna aux pieds de sa maîtresse et attendit
qu'elle prenne le fouet.
Marie resta immobile.
Elle sentit sa cliente s'asseoir sur son dos et bientôt une forte odeur
d'excrément envahit la chambre.
La cliente étala avec ses fesses ses excréments sur le dos de son esclave.
Marie, épuisée, se prosterna, exhiba sa croupe en fléchissant des bras.
La cliente s'écarta de Nue et décida de frapper les fesses saillantes.
Soudain la lumière s'alluma dans le bar, au-dessus de la chambre.
Plusieurs femmes en robes saluèrent la cliente de la main et avec un sourire
complice.
Elles s'installèrent dans les fauteuils et une fille en mini-jupe verte vint
prendre la commande.
La cliente vit le médaillon de l'établissement pendre à la vulve de la
serveuse.
Ses amies assises étaient également nues sous leurs robes.
L'une d'elles retira ses talons aiguilles et caressa le verre du plafond de la
chambre avec ses orteils.
La cliente sourit.
C'était son amie, celle avec qui elle passait des jours heureux.
Le fouet tournoya dans l'air et claqua sur les fesses de Marie.
La jeune femme ne bougea pas malgré la longue marque rouge qui traversa toute
sa croupe.
Sa cliente sourit à son amie au-dessus d'elle qui s'accroupit et urina sur la
vitre.
Une servante se prosterna et lapa aussitôt le jus.
Le fouet claqua à nouveau et les fesses secouées tremblèrent.
Marie écrasa sa joue droite sur le parquet et serra les points.
Le coup suivant la fit gémir faiblement.
Elle savait qu'elle devait garder le silence.
Elle cria plus fortement puis hurla.
Sa croupe zébrée continua de rougir.
Nue se cambra puis se cabra et, grelottante, supplia d'arrêter.
Sa maîtresse cessa de la battre et ordonna à son esclave de venir lui nettoyer
les fesses, de les lui lécher.
Marie n'arrivait plus à bouger, tremblait en râlant, pleurait et urinait.
Tirée par les cheveux elle s'agenouilla.
Les fesses devant elle, Nue les lécha comme elle put, maladroitement, en
appuyant sa tête qu'elle ne pouvait retenir sur la peau maculée d'excréments
écrasés et du sang de son dos.
La cliente se masturba avec le manche du fouet et tendit une main vers le
plafond, vers son amie la regardant, installée dans un fauteuil, tout en buvant
un whisky rempli de glace.
La cliente saisit à nouveau la chevelure de Marie et embrassa une dernière fois
la bouche de son esclave.
Elle poussa Nue sur le parquet et quitta la pièce en se déhanchant.
Il lui fallut peu de temps pour se retrouver auprès de son amie, se laisser
nettoyer par une servante appliquée.
Les deux amies, se tenant par la main, observèrent Marie se traîner dans la
chambre, rejoindre le matelas avec difficulté.
Le soleil inondait de lumière la large poubelle accolée au mur du bâtiment
administratif déserté depuis deux jours.
Le ciel bleu, la chaleur intense du soleil, exacerbaient les odeurs
nauséabondes du bac en plastique rempli de détritus divers.
Un chien urina sur le coin de la poubelle et s'éloigna péniblement, la tête
basse.
Personne dans les rues, aucune voiture.
La lune éclairait la poubelle, étalait sur le mur l'ombre du récipient.
Deux filles s'embrassaient en se caressant sous leurs vêtements d'été.
L'une mouillait abondement, avait sa culotte trempée, rosie par un reste de
sang dans son vagin ruisselant.
Son amie ne portait pas de culotte, juste une mini-jupe en soie verte auréolée
d'urine.
Leurs bouches chargées de salive se séparèrent avec des filets blanchâtres.
Les deux amies s'éloignèrent en se tenant par la taille, en restant
silencieuses, blotties l'une contre l'autre.
Une fille traversa la rue à pas rapides et s'accroupit.
Elle descendit son jean noir et urina en écartant d'une main son string en
dentelle blanche.
Le jus chaud coula vers le caniveau où il forma une large flaque.
La jeune femme s'agenouilla et lapa son urine.
Ses longs cheveux blonds attachés avec un élastique rouge restaient en arrière
de sa tête.
Lorsqu'elle se releva, elle souleva le couvercle de la poubelle et recula un
instant sa tête, prise à la gorge par l'odeur forte qui s'en dégageait.
Ses seins pointèrent sous son chemisier en dentelle de soie noire.
Le nombril libre, la jeune femme attrapa le pendentif en forme de vulve fixé au
petit trou du ventre et le caressa machinalement.
De sa main libre elle tata les ordures et trouva presque aussitôt une bouteille
capable de lui servir de gode.
La jeune femme cherchait autre un autre plaisir, plus surprenant.
Elle reprit sa recherche en massant le clitoris en or du bijou de son ventre.
Un présent de sa fiancée partie avec une autre fille qui la prostituait dans un
bordel de Sydney.
La main frêle qui parcourait les détritus s'enfonça plus avant au milieu des
boites de conserve et des flacons en tous genres.
Soudain les doigts touchèrent de la chair, le mou d'un corps inanimé.
La fille savait que des filles étaient jetées dans les poubelles mais c'était
la première qu'elle rencontrait.
Un cadavre au bout de ses doigts tremblant.
La jeune femme étouffa un cri et retira son bras.
En un instant elle s'écarta de la poubelle puis courut dans la rue déserte en
perdant un premier talon aiguille puis un second.
Elle s'arrêta sur une voiture garée et vomit en se penchant dessus.
La fille pleura en n'osant regarder derrière elle, en se donnant le temps de
reprendre ses esprits.
Lorsqu'elle se redressa, elle tourna la tête vers la poubelle et la vit,
immobile, ouverte, sombre, massive, pleine de ce corps de femme abandonné.
La fille fut traversée d'une idée fulgurante, le souvenir d'une discussion
entre amies, une jeune femme possédant deux esclaves, deux filles récupérées
dans les poubelles une nuit, en rentrant chez elle.
Si le corps dans la poubelle n'était pas un cadavre...
La rue était désertée.
Aucun mouvement, aucun bruit.
La fille retourna lentement, avec prudence, auprès de la poubelle.
Ses talons aiguilles dans sa main gauche, la vulve en or de sa fiancée serrée
par les doigts contractés de sa main droite, elle pencha sa tête aux traits
fins dans le bac sombre et tenta de distinguer le corps.
La jeune femme ne distingua rien d'autre que des ordures ordinaires, des poches
éventrées, des boîtes crevées.
La rue gardait son silence.
La fille se déshabilla avec des gestes précis et grimpa dans la poubelle.
Elle déplaça les détritus, puis tira au-dessus d'eux le corps d'une femme
inanimée, couverte de blessures et dégageant une odeur forte d'excréments.
Déçue par cette découverte, la fille soupira et abandonna le corps qui disparut
à nouveau dans les ordures.
La fille sortit de la poubelle, ramassa ses vêtements et s'éloigna en restant
nue.
Dans la rue déserte, elle repensa à cette femme, à ses deux esclaves qui avaient
fait l'amour à son amie toute une nuit, l'avaient laissée épuisée au matin dans
un bain de pétales de roses.
La fille s'arrêta et retourna dans la poubelle.
Elle souleva le corps et observa le visage.
C'était une jeune femme paisible, livide, très belle, les yeux fermés.
Le corps était couvert de blessures et de sang, les chairs à vif et tailladées
de toutes parts.
La chair semblait pourtant encore chaude, le corps restait souple.
La fille chercha une veine dans le cou du corps et cru percevoir un battement
de cœur, un faible gonflement contre ses doigts écrasés.
La fille pétrifiée un instant regarda autour d'elle et sortit Marie de la
poubelle.
Le corps n'était qu'une grande plaie couverte d'excréments et traversé de
piques de différentes couleurs.
La fille chercha en tremblant son téléphone et appela les urgences.
Le nom de la rue en hurlant de se dépêcher, son nom.
La fille regarda Marie étendue sur le goudron encore chaud.
Avec un peu d'urine, elle nettoya le visage impassible.
Elle trouvait Marie très belle, avait devant elle sa première esclave.
Peut-être la seule qu'un jour elle pourrait avoir.
La fille se présenta.
Léa.
Léa se rhabilla prestement avant que les secours n'arrive.
Elle boutonna son chemisier, enfila son pantalon en tira nerveusement dessus,
glissa dans ses talons aiguilles.
Une sirène se rapprochait.
La fille jeta son string dans la poubelle et s'avança vers l'ambulance.
Deux filles en surgirent et accoururent auprès de Marie.
Elles posèrent quelques questions précises à Léa puis retournèrent dans la
camionnette.
Elles amenèrent une civière et commencèrent les premiers soins.
Elles finirent par charger Marie et Léa les accompagna dans l'ambulance.
Les urgentistes passèrent un élastique muni d'une étiquette au poignet de
Marie.
L'une des filles nota 03-05-03-08.
Léa vit l'électrocardiogramme commencer à indiquer du coeur des battements
faibles.
Elle en fut rassurée et manqua de glisser parterre.
Une urgentiste la rattrapa, la fit s'assoir sur une chaise puis lui apporta un
sucre avec un gobelet d'eau.
Elle lui demanda si elle connaissait la blessée.
Léa hésita un peu puis annonça que la fille lui appartenait, qu'elle était son
esclave, qu'elle se vendait près des plages Nord, mais n'était pas rentrée
depuis une semaine.
L'urgentiste chercha le tatouage officiel sur la cuisse droite de Marie mais
cessa en observant la peau déchirée, les entailles profondes, les bouts de
verre enfoncés qui ressortaient à peine.
Léa garda le silence en tenta de se calmer.
Elle observa le visage de Marie et douta un instant que cette fille pourrait un
jour être son esclave, se prostituer pour elle, qu'elle pourrait la vendre.
Les urgentistes téléphonèrent à leur hôpital.
Préparer la salle d'opération.
L'ambulance traversait Perth sans sirène.
Marie distingua des formes, entendit des bruits d'objets déplacés.
Marie entrouvrit ses paupières et découvrit l'obscurité de la pièce où elle
reprenait vie.
Un instant elle fut heureuse d'être vivante.
Elle ne se souvenait de rien mais sa présence dans la salle des grands blessés
lui signifiait de grandes souffrances.
Marie chercha dans ses souvenirs qui elle était et où elle était.
Elle vit passer une infirmière en blouse bleu pâle.
Une autre infirmière s'approcha de Marie et en un instant ce furent cinq jeunes
femmes et leurs masques de protection qui entourèrent le lit en souriant
derrière la fine protection de tissu.
L'une d'elles dit bonjour à Marie et lui indiqua où elle se trouvait.
L'hôpital de Perth.
Sa maîtresse viendrait bientôt.
Marie se rendormit.
Marie entrouvrit les yeux et sourit à Léa.
Les deux filles s'embrassèrent tendrement, du bout de leurs lèvres pulpeuses.
Léa dégageait une odeur de rose ancienne, un parfum déposé sur sa peau pâle et
sa fine robe orangée en mousseline de soie.
La ceinture nouée à la taille tendait le tissu sur les petite mamelles aux
larges aréoles gonflées qui perdaient une sécrétion transparente.
Marie ne pouvait toujours pas quitter le lit mais avait plusieurs fois jouit de
la bouche de sa maîtresse, avait également goûté à la saveur du vagin de Léa.
Les deux filles passaient la journée ensemble, dans la chambre d'amis de la
maison de Léa.
La pièce entièrement blanche, en bois, était ornée de dentelles blanches et de
rubans bleu pâle.
Marie aimait s'éveiller là, retrouver le doux visage de son amie.
Léa lui avait raconté où elle l'avait trouvée, qu'elle menait les démarches
pour l'acquérir.
Elle la prostituerait dès que possible.
Marie ne disait rien, ne cessait de penser à Limace.
L'imaginait en Chine, prostituée, sexe innocent et vulnérable.
Léa avait racheté Marie au bordel pour quelques dollars en échange auquels se
rajoutaient les soins médicaux.
Il lui restait les démarches administratives d'exploitation de Marie.
Le tatouage légal, les conditions de prostitution dans la maison, les limites
de déplacement de son esclave.
Si elle ne se vendait pas, Marie devrait rester nue hors de la maison, porter
le large collier bleu des prostituées de Perth et une ceinture de chasteté
transparente.
Léa apporta un matin toute la tenue à Marie et lui promis de la lui placer à la
fin de la semaine.
L'anus serait clos par un énorme gode tandis que le vagin serait au contraire
largement ouvert avec une tige à introduire dans le méat urinaire et une grille
sur le sexe.
Dans le bordel aucune filles ne portait cet harnachement car aucune ne
sortaient.
Les cicatrices étaient encore rouges mais toutes refermées et saines.
Léa délassa la ceinture de sa robe et se déshabilla en regardant Marie qui
l'observait en silence.
Les jeunes femmes s'embrassèrent longuement en mêlant leurs langues et en
léchant les bijoux de leurs langues.
Marie ne bougeait pas, laissait son amie se coller à elle, s'étendre contre son
corps maigre badigeonné de produit désinfectant jaune brun.
Léa masturba son esclave, la fit mouiller.
Lorsque ses doigts furent trempés, elle les fit lécher à Marie qui s'appliqua à
les nettoyer de ses effluves.
Léa glissa entre les jambes de son amie et les écarta.
Elle embrassa le sexe luisant et y enfonçant sa longue langue nerveuse.
Marie caressa la tête de Léa, perdit ses doigts dans l'abondante chevelure
blonde.
Marie gémit au rythme du plaisir provoqué par son clitoris tendu dans un bain
de sève et de salive.
Léa aimait parcourir la peau très douce de sa prostituée, la sentir trembler
sur sa bouche, devenir fragile, livrée à ses caresses les plus intimes.
Marie était heureuse, emplie du bonheur simple de vivre chez Léa.
Entièrement prise en charge, choyée et soignée avec mille attentions, la jeune
femme laissait passer les journées sans trop se préoccuper du futur.
Elle espérait quitter Perth dès que possible.
Ses blessures et la rééducation rendaient difficile un départ rapide.
Marie jouit en soupirant, lâcha de longues plaintes rauques en se mordant les
lèvres.
Remonter vers Darwin et puis...
Elle verrait au moment.
Léa se tournait, amenait son sexe et sa croupe sur la bouche de Marie.
Le périnée portait une chaînette qui remplaçait le gros anneau en or de la
semaine précédente.
Le vagin ruisselait et la sève coulait sur les lèvres et les cuisses.
Marie embrassa l'anus puis descendit aussitôt sur le sexe où elle entra sa
langue tendue.
Léa, de son côté, recommença de téter le clitoris encore en érection de Marie.
Elle aimait faire jouir son esclave.
Marie cria son amour à Léa et se cambra.
Elle parcourut le plafond blanc des yeux et une ombre allongée lui fit penser à
un pénis.
Soudain, Marie réalisa qu'aucun mâle ne l'avait approchée depuis qu'elle avait
rencontré Léa.
Elle vivait dans un univers entièrement féminin.
Cette réflexion bloqua son plaisir et elle retomba sur le matelas.
Léa, surprise, se tourna vers Marie et l'observa.
Marie la dévisagea puis fronça les sourcils avant de rire.
Léa intriguée demanda à son esclave ce qu'il lui arrivait.
Marie lui raconta le fil de sa pensée.
Léa eut une moue tendre et apprit à Marie que depuis le début de l'année tout
mâle était interdit sur tout le territoire australien, était systématiquement
expulsés ou tués.
Marie réalisa à cet instant que dans le bordel la clientèle était exclusivement
féminine.
La jeune femme resta silencieuse avec un air absent qui inquiéta bientôt Léa.
Marie pleura.
Le premier continent sans mâle.
Elle vivait dans ce vaste pays.
L'Australie...
Marie avait songé que cela arriverait d'abord dans d'autres pays, sur d'autres
continents.
Il n'y avait donc plus de mâles...
Léa demanda à Marie si elle allait bien.
Marie répondit par l'affirmative, rêva de vivre un jour ici avec Limace.
Limace, son amour, sa chair perdue en Chine.
Léa perçut le changement mental opéré en Marie, une sorte de paix intérieure.
Il s'était produit rapidement, au moment où Marie avait réalisé qu'il n'y avait
plus d'homme, changement profond, irréversible.
Léa descendit du lit et se rhabilla.
Elle quitta la chambre et revint avec du gin.
Les jeunes femmes burent plusieurs verres.
Léa raconta à son amie les bouleversements de ces derniers mois, les contrôles
aux frontières, les mises en quarantaine, les traques, les expulsions.
Marie écoutait en silence.
Léa comprit en la regardant perdue dans ses rêveries que Marie ne serait jamais
son esclave, qu'elle l'aimait ainsi, près d'elle et pour elle seule.
Marie observa alors la tendresse différente de Léa, une affection nouvelle
apparaître à chaque geste, à chaque phrase.
Elles étaient étrangères l'une à l'autre et là, dans cette chambre climatisée,
se donnaient l'une à l'autre sans avoir besoin de se le dire, juste en laissant
vivre ce moment de plénitude, comme un souffle dans le désert, un élan perpétué
à tout jamais.
Elles s'aimaient, le savaient, et ne désiraient plus rien changer à cela.
Tout d'avant n'existait plus.
Elles naissaient l'une à l'autre un peu plus à chaque seconde, se remplissaient
d'amour avec pour seul sens ce qui leur arrivait, seule indication de leur
attachement fusionnel, l'intensité foudroyante de l'expression en elles de leur
amour révélé.
Léa s'approcha lentement de la bouche de Marie et les deux coeurs
s'embrassèrent en pleurant, en plongeant tels des enfants innocents dans la
bouche l'une de l'autre.
Cet amour instantané balaya tant de souvenirs que Marie se vit naître une
seconde fois.
Elle découvrit le monde qui l'entourait, se retrouva seule avec Léa dans un
paradis dont elle ne percevait aucune limite, aucune fin.
Marie se redressa, s'assit sur le lit puis se leva et marcha.
Elle marcha péniblement avec l'aide de Léa jusque sur la terrasse dominant la
mer, la plage de sable blanc, et s'installa dans une confortable banquette.
Les deux amours se blottirent l'une contre l'autre, cherchèrent la chaleur de
l'autre pour réchauffer leurs corps glacés.
Le soleil vint à leur rescousse, les gorgea de l'énergie de vie qui les firent
transpirer et rougir.
Elles se sourirent et s'embrassèrent à nouveau, regardèrent la mer ressemblant
à l'étendue de leur amour.
L'eau remplissait la terre de vie comme l'amour baignait leur être d'une
espérance nouvelle et éternelle.
Marie parla de Limace à Léa et Léa écouta en silence, en caressant la longue
chevelure blonde de son amour.
Parfois elles se baisaient la bouche et s’embrassaient longuement.
Marie souhaitait retrouver sa fille, retourner en Chine.
Elle demanda à Léa si elle viendrait avec elle.
Léa regarda la mer paisible, les oiseaux tournoyer autour d’un bateau de pêche.
La jeune femme expliqua à
Marie qu’elle devait préparer son départ.
Les jeunes femmes quittèrent la terrasse à pas lents.
Marie allait mieux mais elle s’aidait toujours de son amour pour ses
déplacements.
Léa installa Marie sur leur lit et partit préparer à manger.
Elle en profita pour téléphoner, se libérer de plusieurs obligations.
Marie, étendue, nue, dépouillée de tous les artifices métalliques qui ornaient
son corps, songeait à son voyage.
Elles iraient à Darwin en voiture, longeraient la côte, puis iraient Indonésie.
Léa apporta de grandes assiettes garnies de crudités et de filets de poisson
roulés dans de la salade.
Elle tendit des baguettes à Marie et les deux filles baisèrent leurs lèvres.
Marie félicita son cœur et goûta.
Elle sourit à Léa puis ramassa un roulé de poisson avec les baguettes et le
tendit à son amour.
Léa ferma les yeux et avança sa bouche ouverte.
Marie y déposa le rouleau.
Léa le serra entre ses dents tandis que Marie venait embrasser la large bouche
sensuelle garnie.
Les jeunes femmes mangèrent en mêlant leurs langues, laissèrent la chair de
l’animal de décomposer dans leur bouche, avalèrent en salivant la salade et le
poisson.
Marie caressa la vulve de Léa avec le bout de ses baguettes.
Léa retira sa robe courte ouverte sur le devant sans quitter la bouche de
Marie.
Les deux filles se rapprochèrent encore, se collèrent l’une à l’autre en
frissonnant.
Elles étaient heureuses d’être ensembles, seules et amoureuses.
Marie massa avec les tiges de bois le clitoris tendu de sa beauté, se lova
contre son torse doux et affectueux, lécha le contour de la bouche et partit
sur le visage de Léa le baiser avec toute la volupté née de son émoi.
Léa se laissa faire tout en caressant le corps de son amour, tout en soupirant
et en bavant.
Les yeux fermés, elle sentait le plaisir que lui procurait son clitoris se
répandre en elle, la forcer à se donner à un orgasme qui grandissait
rapidement.
Marie frotta la vulve de Léa, les lèvres humides et gonflées, avec les
baguettes puis les abandonna pour continuer avec ses doigts.
Léa demanda, implora en murmurant, de jouir, de ne plus cesser de l’aimer
ainsi.
Elle affirma son bonheur, la venue de l’orgasme, poussa de petits cris et lâcha
une longue plainte rauque qui fit trembler Marie, la remplit de joie.
Léa jouit en cherchant la bouche de Marie, en l’embrassa furieusement
lorsqu’elle la trouva.
Marie caressait les fesses de son amour étendu sur le ventre.
Un doigt glissa sur le périnée et retrouva la verrue que la jeune femme aimait
à mordiller.
Léa écarta légèrement ses cuisses et se cambra.
Elle suivit les mouvements du doigt, le massage de ses chairs tendues, de sa
verrue qui avait séduit beaucoup de filles.
Léa sentit les doigts entrer dans ses trous, parcourir ses parois trempées,
tendues de plaisir.
La jeune femme murmura Marie de continuer puis l'appela.
Les deux filles s'embrassèrent tendrement, du bout des lèvres, en soufflant
leur amour, le bonheur d'être ensemble.
Marie, les seins durs, le clitoris dressé, garda sa main plongée dans la croupe
de sa beauté, masturba l'anus à pleine main.
Léa ne cessait de répéter à Marie qu'elle l'aimait, ne voulait qu'elle dans sa
vie, aucune autre femme.
Marie lui demanda de lui apporter le gode ceinture.
Léa se leva du lit et lécha les doigts sortis de son anus parfumé.
Elle ouvrit la grande commode et en tira deux harnachements.
Elle les souleva et Marie lui indiqua celui au gode le plus petit.
Léa le plaça sur le vagin de son amour, y glissa à l'intérieur le bout recourbé
qui frottait contre le clitoris et les parois.
Marie la laissa faire en lui caressant le visage, en dégageant les cheveux
blonds collés sur le visage.
Les deux cœurs se sourirent et s'embrassèrent puis Léa se prosterna sur le lit.
Marie se traîna sur le dos de sa tendre passion et soupira en sentant le gode
s'enfoncer dans l'anus.
Léa, sodomisée, invita son amour à l'aimer, à la remplir, à rester en elle
toute leur vie.
Léa ondula sur le gode, accompagna les mouvements lents de Marie.
La pluie commença à tomber sur le toit.
Léa, en sueur, chercha son clitoris et se masturba.
Ses viscères se contractèrent autour du gode.
La jeune femme plongea ses doigts dans son sexe et pleura.
Marie, étendue sur le dos de son cœur, lui caressait la tête, lui mordillait
une oreille et lui demanda quand elles partiraient.
Léa parla de bientôt, qu'elle allait jouir, que c'était bon, qu'elle l'aimait,
qu'elle voudrait l'épouser, se marier avant leur départ.
Elle demanda à Marie si elle était d'accord.
Léa jouit.
Elle supplia Marie de l'embrasser, ne cessait de répéter qu'elle l'aimait.
La pluie redoublait.
Marie, sur les lèvres de son amour, proposa à Léa de devenir la seconde mère de
Limace, de lui donner un nouveau prénom, de la reconnaître le jour de leur
union.
Marie acceptait de se marier.
Léa pleura en serrant de toutes ses forces le gode planté entre ses fesses
contractées.
- Léa Nue femme de Marie Nue.
Léa rit de joie en massant les seins de sa future femme avec ses omoplates
saillantes.
- Limace s'appellera...
Marie cherchait et Léa faisait lentement glisser le gode hors de son anus pour
prendre sa fiancée dans ses bras, sentir la peau chaude et douce de son
amour.
Marie embrassa Léa et lui sourit.
- Oïa!
- Oïa Nue.
Léa trouva le prénom mignon, agréable à prononcer, féminin et même érotique.
- O, I tréma, A.
Léa répéta le prénom.
- Oïa, Oïa, Oïa... C'est bien.
Marie chuchota à l'oreille de Léa qu'elle l'adorait.
- Tu veux bien qu'on l'appelle Oïa?
- Oui mon amour. Bienvenue à Oïa Nue... Je voudrais qu'on ait toutes les deux
une grande robe blanche couverte de dentelle et de broderies.
Je suis d'accord mon amour.
Une fenêtre s'ouvrit sous la pression du vent et les deux filles se tournèrent.
Dehors le ciel était gris avec des éclairs au large.
La pluie entrait dans la chambre.
Léa se leva et ferma la fenêtre.
Elle revint auprès de son cœur avec un téléphone et l'annuaire.
Les jeunes femmes cherchèrent les magasins de mariage.
Le premier auquel elles téléphonèrent leur proposa de venir en soirée, de
s'occuper de tout.
Léa expliqua rapidement qu'il s'agissait du mariage d'une australienne et de
son esclave officielle.
La femme à l'autre bout du téléphone demanda à Léa de préparer les papiers.
Son esclave serait automatiquement affranchie.
Léa le savait.
Elle regarda Marie qui se masturbait sur le lit en bougeant avec régularité le
gode-ceinture fixé en elle.
Léa sourit et s'approcha.
Elle suça le gode en continuant d'écouter la vendeuse lui détaillant les
prestations.
Marie étouffait des plaintes en se mordant les lèvres.
Elle s'agrippait à la chevelure de sa fiancée et s'imaginait faisant l'amour en
robe de mariée avec Léa sur la plage en contrebas de la maison.
Léa sentit l'urine, celle de Marie sortant du méat sous le gode.
Léa glissa une main sous le gode et baigna ses doigts en massant la vulve.
Marie jouit en criant.
La vendeuse entendit les cris et prit congé en donnant rendez-vous en soirée à
Léa.
Léa raccrocha et partit embrasser son amour.
Les deux filles s'étendirent et le gode entra dans le sexe de Léa.
Une grande robe blanche.
Léa sourit en s'imaginant disant oui à Marie puis frissonna.
Marie soupira je t'aime.
Léa plongea sa langue dans la bouche de son cœur, lécha les dents et la langue.
Elle ondula sur le gode effilé.
Marie regarda Léa se déhancher au-dessus d'elle, laisser le plaisir l'envahir.
Léa fermait les yeux, poussait de petits cris rauques et, lorsqu'elle soulevait
ses paupières, souriait à Marie.
Marie lui donna deux doigts à sucer et lui caressa le cou, la nuque et les
épaules.
Léa tremblait, allait et venait de manière décousue.
Secouée de convulsions remontant de son ventre, elle annonça qu'elle allait
jouir, qu'elle allait jouir.
Marie demanda à son amour de l'embrasser et les deux filles plongèrent l'une
dans l'autre au milieu de l'orgasme de Léa.
Léa s'écroula sur Marie.
Elles restèrent l'une contre l'autre en reprenant leur souffle.
Couvertes de sueur dans la chambre moite, elles ne bougèrent plus jusqu'à ce
que Léa sentit un courant d'air froid.
Elle se redressa.
Agenouillée de part et d'autre du bassin de Marie, le gode planté en elles, la
jeune femme tira sur ses épaules le drap de satin ivoire repoussé au pied du
lit.
- J'ai un cadeau pour toi, mon amour.
Marie regarda sa tendre beauté se lever et fouiller dans son sac.
Léa demanda à son amour de fermer les yeux.
Marie s'exécuta.
Léa s'assit auprès de Marie et lui dit qu'elle pouvait regarder.
Une boite blanche contenant probablement une bague.
Léa sonda le visage de Marie observa les réactions de son cœur.
Marie prit un air étonné et prit du bout des doigts la boite.
Elle souleva lentement le couvercle.
Dans un coussin de satin blanc était dressé une bague en or allongée, couverte
de deux gros diamants avec un petit entre eux.
Marie la glissa le long de son annulaire droit puis l'admira.
La bague était somptueuse.
L'or dessinait une végétation dense autour des pierres.
Sur sa longue main frêle aux ongles rose nacré, le bijou resplendissait de
mille feux.
Léa sourit, heureuse elle laissa Marie l'embrasser en soupirant un merci
langoureux.
- Je t'aime.
Marie demanda à Léa de lui apporter ses bijoux.
Léa alla les chercher dans le salon où elle les gardait avec les tout ce qui
appartenait à son amour.
Marie les tria et prit une large bague en or blanc sur laquelle deux filles,
l'une en or jaune et l'autre en or orange, enlacées, s'aimaient en
s'embrassant.
Marie prit la main droite de Léa et enfila la bague le long de l'annulaire.
Les deux filles restèrent un moment silencieuses, une solennelle fusion de leur
amour.
Elles s'embrassèrent en pleurant.
Deux jeunes femmes descendirent de la camionnette métallisée garée près de la
maison de Léa.
Léa les appela du pas de porte de sa maison.
Marie, vêtue d’un déshabillé en résille blanche attendait dans le salon, debout
près de la chambre.
Elle observait son amour qui lui tournait le dos dans un petit short en
dentelle lin blanc et un chemisier jaune pâle arrêté en haut des reins.
Marie longea les longues jambes fines de Léa.
Elle se délectait de regarder la beauté de sa fiancée, le corps superbe de
cette jeune femme à laquelle elle appartenait.
Marie se serait volontiers prostitué pour elle, aurait accepté de se vendre à
tous les fantasmes, à toutes les souffrances.
Léa avança sur la terrasse et disparut.
Marie caressa sa main, sa bague de fiançailles.
Mariée, elle allait se marier.
Elle était émue, heureux et vaguement inquiète.
Un mariage d'amour, celui d'un coup de foudre réciproque, un désir partagé de
s'unir et de se donner l'une à l'autre à la vue de toutes.
Léa revint avec les filles du magasin de mariées.
L'une, Betty, portait un tailleur, des bas et des talons-aiguilles blancs.
Elle serra la main de Marie avec le large sourire d'une bouche uniforme.
Jane, l'autre fille, dans un jean bleu pâle et un tee-shirt blanc poussait une
lourde malle remplie de robes.
Elle dit bonjour à Marie en continuant de s'occuper de la malle.
Léa aida Marie à s'asseoir dans l'un des fauteuils et toutes les deux
feuilletèrent un classeur rempli de robes.
Betty tournait les pages avec ses longs doigts aux ongles courts et
transparents.
Les robes mettaient toutes en valeur la taille étroite des mannequins et
dévoilaient un peu de l'anatomie.
Marie fut la première intéressée.
Une robe s'arrêtant juste au-dessus des genoux, une multitude de couches de
gaze brodée de fleurs bleu pâle.
Au-dessus de la ceinture, un ruban bleu marine, la robe formait un sommaire
tressage diffus qui laissait libre les seins et se terminait fixé à un collier
en or porteur d'un gros anneau.
Jane sortie la robe de la malle tandis que Betty et Léa aidaient Marie à se
déshabiller.
Nue, La jeune femme se laissa vêtir avec tant de caresse qu'elle demanda à son
cœur de l'embrasser et de l'aimer.
Léa refusa tant qu'elle porterait cette robe.
Marie se retrouva ainsi nue et se laissa aimer par les trois filles.
Elle resta enlacée à son amour, jouit debout contre le corps frêle et moite
qu'elle aimait garder contre elle, qui la rassurait et lui permettait de
profiter pleinement de ses orgasmes successifs.
Betty, son string trempé et ses seins hors de son soutien-gorge, embrassa
longuement Jane dont le tee-shirt relevé révélait de gros seins violacés
couvertes des traces d'un fouet.
Marie ne quittait plus la bouche de son bonheur, ne cessait de baver sur les
lèvres charnues qui la laissaient plonger entre les dents, lécher et jouer avec
l'autre langue.
Léa s'écarta lentement, avec précautions, et laissa Marie dans les bras des
vendeuses.
Marie tendit ses mains vers Léa et les deux filles s'enlacèrent à nouveau en
sanglotant.
Marie implora Léa de ne pas la quitter, lui répéta sans discontinuer et en
couvrant son visage de baisers qu'elle l'aimait.
Betty et Jane les laissèrent, discutèrent entre elles, visitèrent le salon.
Marie déshabilla Léa, lui ôta son chemisier, caressa les seins couverts de
grosses veines, descendit ses mains sur le short et le déboutonna.
Léa se déhancha puis, nue, accompagna Marie dans le fauteuil.
Le parcourt du catalogue reprit.
Léa hésita entre trois modèles.
L'un était une robe simple en mousseline qui laissait voir entièrement le corps
en transparence.
Le second s'arrêtait sous les seins et tombait droit jusqu'à mi-cuisses.
Le troisième était un long drapé qui couvrait la tête et le corps jusqu'au ras
des fesses.
Marie préférait le dernier car il complétait sa propre robe.
Léa l'essaya en rose clair mais existait en blanc.
A travers le tissu, la jeune femme se sentait enfermée et protégée, une
sensation étrange avant de se donner en mariage, avant de se retrouver nue
devant sa femme.
Léa mouillait et elle ne put résister au plaisir de se masturber, de caresser
sa vulve du bout de ses doigts.
Elle gémit devant les trois filles qui restèrent loin d'elle.
Léa jouit seule en femme voilée et non mariée.
Elle donna son accord pour cette robe.
Betty organisait toute la cérémonie et une partouze de filles encore
célibataires dans le bordel où se vendait Marie.
Dans deux jours.
L'union se déroulerait à trois heures de l'après-midi.
La violence était proscrite.
Toutes les invitées seraient vêtues de robes rouges.
Lorsque les vendeuses repartirent les fiancées s'aimèrent sur la terrasse, face
à la mer encore agitée et dans l'obscurité.
Marie commençait à se déplacer seule.
Elles restèrent nues à partager caresses et orgasmes, jouirent ensemble cinq
fois de suite, s'attendirent en se buvant des yeux, en pleurant de joie et en
se souriant avec des yeux étirés par la fatigue.
Léa, étendue sur le dos, prit son amour contre elle, entre ses cuisses ouvertes
et les deux filles s'endormirent.
La pluie les réveilla dans la nuit, les firent se précipiter en criant dans le
salon.
Elles s'embrassèrent, se séchèrent avec de grandes serviettes blanches, burent
du thé et s'embrassèrent à nouveau.
Nues et remplies du plaisir de leur dernier orgasme, elles allèrent se coucher
sur le lit défait en se tenant par la taille, en se déhanchant.
Léa tira le drap sur elle et se blottit contre Marie.
- Je t'aime.
Marie baisa les lèvres de son cœur, laissa entrer la langue de Léa en elle et
la lécha en soupirant.
- Mon amour.
Au matin le ciel était bleu. Le sable plus blanc que jamais.
Une fille nue passait enfilait une combinaison pour aller surfer.
Plusieurs planches glissaient sur les vagues.
Léa arriva auprès de Marie et la prit par la taille.
Elles étaient nues, la peau fripée par un sommeil réparateur.
- Bonjour ma libellule.
- Bonjour puce.
Les jeunes femmes s'embrassèrent en s'enlaçant.
Elles se caressèrent le visage et les cheveux.
- Tu marches mieux.
- Oui.
Marie sourit et ferma les yeux.
Léa s'accroupit.
Elle tira sur les lèvres de la vulve de son amour et baisa l'entrée du vagin.
Marie lui caressa les cheveux et écarta les jambes.
Léa téta le clitoris, le mordilla en fouillant le sexe de ses doigts dégoulinant
de sève.
Elle caressa les parois ruisselantes, massa le périnée et l'anus étoilé,
contracté.
- Ouvre-toi.
Marie se massa les seins et vit la surfeuse entrer dans l'eau.
Le rectum se détendit, laissa glisser en lui un index qui alla et vint
lentement.
Marie annonça qu'elle allait uriner et aussitôt un jet se forma dans la bouche
de Léa.
Le jus remplit rapidement le réceptacle et coula sur le menton, les seins et
les cuisses de Léa.
Marie sentit les dents de son cœur recommencer de tourmenter son clitoris, les
lèvres le pincer.
Deux surfeuses sortaient de l'eau en riant.
Elle s'embrassèrent allèrent se sécher.
Elles se déshabillèrent mutuellement avant de s'étendre sur leurs serviettes et
de s'aimer.
Libellule de ma vie,
Amour divin qui me comblez,
Restez tout contre mon ventre,
Remplissez-moi de bonheur.
Je suis,
Toute à vous,
Vous appartiens et vous aime,
Ne désire que vous.
Ma douce Léa, ma tendre insecte,
Continuez ainsi sur mes lèvres tremblantes.
Je vous aime.
Je vous aime tant.
Mon sexe qui s'ouvre s'offre sans crainte,
Vous aime et aime votre bouche,
Votre langue et vos morsures.
J'aime
Vos dents et vos doigts,
Vos griffes sur mes chairs,
Vos mains au fond de mon ventre
Qui à jamais vous appartient.
Ma libellule, ma belle Léa,
Aime-moi ainsi, aime-moi encore,
Encore, encore, encore, encore...
Marie posa les tranches de pain de mie sur la table.
Léa plaçait les assiettes et les couverts au coin de la table sur la terrasse.
Le beurre, le sel, les oeufs, le jambon, le lait, les céréales...
Léa apporta encore le thé pour Marie et quelques cachets.
Marie ne cessait de pousser des plaintes lascives, de s'abandonner au nouvel
orgasme qui montait en elle.
Léa lécha des gouttes d'urine mais Marie se retint.
Elle jouit plusieurs fois encore, jusqu'aux coups sur la porte.
Toc! Toc! Toc!
Marie et Léa regardèrent
l'entrée et virent une fille souriante, en tailleur bleu marine, avancer.
- C'est l'agence, pour votre maison.
Léa se redressa.
- Léa Virgin.
Les jeunes femmes se serrèrent la main.
- Enchantée madame, Sarah.
Marie se releva et rajusta sa robe.
- Je vous prépare des jus de fruit.
- Merci.
- Merci mon amour.
Léa fit visiter la maison à Sarah, souhaitait laisser le mobilier qui
d'ailleurs n'était pas important.
Marie plaça de grands verres et une carafe sur la table de la terrasse, elle
disposa des biscuits sur une assiette et partit se doucher.
Sarah trouvait Marie très belle, comprenait Léa qui allait l'affranchir.
Léa vit les regards de la jeune femme et sourit.
- Allons nous installer sur la terrasse.
Sarah apportait les papiers à remplir, il lui fallait quelques signatures et le
numéro de compte à approvisionner.
La maison serrait libre dans une semaine.
Léa apporterait les clefs à l'agence.
Marie arriva dans un peignoir de bain blanc.
Elle alla s'asseoir sur la banquette auprès de Léa.
Ses cheveux en arrière et mouillés, Marie offrait à Sarah toute la finesse de
son visage, toute la douceur de l'amour et de la paix intérieure.
Léa devina le désir de la jeune femme mais continua de parler de la location,
expliqua la situation à Marie.
Sarah demanda aux jeunes fiancées où elles allaient voyager.
Marie regarda Léa avec émoi.
Léa répondit qu'elles partaient en Chine tenter de retrouver Oïa, la
fille de Marie.
Sarah demanda si Oïa était chinoise.
- Non. Oïa est le prénom de Oïa Yue qui écrivait des romans.
Oïa et Yue sont les six voyelles de l'alphabet.
Il y a un Y phonétique dans Oïa, donc c'est le prénom et l'élément féminin.
Yue a un Y réel donc c'est le nom et l'élément masculin.
Oïa Yue n'avait d'ailleurs rien d'asiatique et sa famille était française
depuis de nombreuses générations.
Les jeunes femmes ne parlèrent pas de Limace, du changement de prénom qu'elles
avaient décidé.
Ce prénom raisonnait de trop de malheurs et de souffrances desquelles les filles
désiraient retirer Oïa. Si elle vivait encore.
Sarah avait une fille avec sa femme. Elle s'était fait inséminer, il y avait
cinq ans.
La fillette s'appelait Nadia.
Elle était blonde, comme la majorité des filles qui naissaient.
Marie glissa une main sur la cuisse de Léa et les jeunes femmes se regardèrent
sans dire un mot.
- Et si on avait un bébé.
Marie s'imaginait le porter, comme pour Oïa, et Léa envisageait aussi d'être
inséminée.
Léa baisa les lèvres de Marie.
Sarah se leva et remercia Marie pour le jus d'orange.
Marie, vêtue d’un simple tee-shirt noir arrêté au-dessus du nombril, se releva
de la cuvette des toilettes et avec un peu de papier essuya ses lèvres humides
où gouttait l’urine odorante.
La jeune femme regarda machinalement le papier blanc et, au milieu de l’auréole
jaunâtre vit une teinte rose.
Marie jeta le papier et recommença de s’essuyer les lèvres.
Elle saignait, son vagin retrouvait son cycle.
Marie quitta les toilettes et appela Léa.
Elle montra le papier à son amour et, avec une joie manifeste, courut le jeter
dans la cuvette et tirer la chasse d’eau.
Léa la rejoignit devant la cuvette et demanda à son cœur, à sa puce adorée de
s’asseoir.
Léa caressa les jambes écartées de Marie et posa un doux baiser sur la vulve
luisante.
L’urine se mêlait au sang et à la sève.
Léa lécha les lèvres et engagea entre elles sa langue tendue.
La jeune femme tourmenta le clitoris tout en caressant les mamelles de sa
fiancée.
Léa descendit ses mains sur les cuisses de Marie et baisa l’intérieur des jambes.
- Je t’aime Léa, ma chérie, mon amour, ma libellule.
Marie lui caressa les cheveux et se masturba.
Elle fouilla son vagin et les imagina couverts de sang et de sève.
Elle les retira et les observa.
Rien.
Elle les sentit puis les suça et découvrit un goût diffus de fer.
Léa recommença de téter le clitoris et glissa plusieurs doigts dans le sexe de
son bonheur.
Marie se contracta autour d’eux et très vite partit à leur rencontre.
Basculant sur ses fesses en ondulant, elle cria que c’était bon, que Léa continue,
encore et encore.
La bouche embrassait le sexe de Marie, le baignait de salive et buvait le sang
menstruel qui arrivait par petits caillots.
Le clitoris tendu commença de tourmenter l’esprit de Marie, à occuper toute son
attention, à l’envahir.
La jeune femme ferma les yeux, les réouvrit, observa la chevelure blonde de
Léa.
Son amour l’aimait si bien.
Marie poussa une longue plainte.
Elle annonça à sa belle libellule qu’elle allait jouir, qu’elle n’en pouvait
plus, que c’était bon.
Un long oui accompagna son orgasme.
Elle trembla de tout son corps en se contractant, en ouvrant son sexe convulsé
à la bouche qui la comblait, la rendait fragile et heureuse.
Marie regarda la tête de son amour.
- Embrasse-moi.
Léa releva les yeux et lentement avança sa bouche en se redressant.
Les deux filles s’embrassèrent avec rage et plaisir, se retrouvèrent avec dans
leurs bouches le goût du sexe de Marie, le goût du sang des règles.
Elles avaient leur cycle presque simultanément.
Léa se blottit contre sa fiancée, se laissa caresser avec délice, frissonnant
des doigts froids de Marie sur son dos et ses fesses, ses reins et ses bras.
- Je t’aime mon amour… Je t’aime à la folie.
- Mon amour…Mon amour.
Léa tendit un tampon à Marie.
Elles placèrent un tampon dans leur sexe lavé puis sortirent de la baignoire.
Les jeunes femmes se séchèrent avec de grandes serviettes blanches et
frottèrent leurs longs cheveux blonds.
Elles les démêlèrent lentement en grimaçant de temps à autre.
Marie sécha la première ses cheveux.
Léa lui caressa les fesses avec sa brosse à cheveux.
Les deux femmes se baisèrent les lèvres en soupirant.
Marie sentit l’objet glisser le long de son sillon anal, tourmenter son anus
entrouvert par un gode gardé toute la nuit.
Léa baisa les tétines de sa chérie, les suça et s’accroupit.
Marie lui caressa les cheveux en écartant les jambes.
Continuant de se sécher les cheveux, elle se caressa les seins gonflés de
plaisir.
Léa caressait les fesses de sa puce et lui baisait la vulve.
Marie, les bras relevés, soupira à son amour de l’aimer.
Elle brossait ses cheveux tout en les séchant, commençait d’onduler sur la
bouche de sa libellule.
Léa entra un doigt dans le rectum de Marie, lui caressa les jambes du bout des
doigts et massa le clitoris dur sous le capuchon avec ses lèvres écrasées.
Marie se regarda dans la glace.
Elle vit son corps langoureux qui basculait d’avant en arrière, son visage
fatigué d’une nuit d’amour, ses cheveux presque secs, ses grands yeux gris, sa
large bouche pulpeuse.
Marie sourit et se mordit aussitôt les lèvres.
Une douleur au ventre la fit se contracter.
Une impression soudaine lui fit voir ses seins plus gros que la veille.
- Qu’est-ce qui t’arrive ma puce ?
- J’ai mal au ventre…
Léa se releva.
- Je crois que c’est les ovaires.
Léa aida Marie à passer dans la chambre voisine et à s’asseoir sur le bord du
lit.
Marie alla dans la commode prendre quelques pilules et revint auprès de son
bonheur.
- Prends ça…
Marie avala les cachets avec un verre d’eau et sourit à Léa.
- Merci mon amour. Je t’aime.
Marie laissait couler le long de ses joues roses des ruisselets de larmes.
La jeune femme s’étendit sur le lit en se recroquevillant.
Léa, inquiète et nue, s’assit à côté de son cœur et la caressa délicatement,
écarta les cheveux du visage.
- Mon amour, ma puce…
Léa s’étendit derrière Marie et l’enlaça avec précautions.
- Serre-moi dans tes bras. C’est douloureux…
- Chut… mon cœur…
Léa baisa la nuque et caressa les seins de sa douce beauté gémissante.
- Donne-moi ton sexe à embrasser. Je vais te faire jouir.
Léa s’arrêta de caresser Marie et se disposa, les jambes écartées, auprès de la
bouche de sa fiancée.
Marie sentit le sexe de sa libellule, sentit la sève et le sang, oublia un
instant la douleur de son ventre.
Elle posa ses lèvres sèches sur celles humides de la vulve de Léa.
Léa se coucha sur le côté et caressa les jambes de sa puce.
Marie releva sa jambe droite pliée, offrant son ventre douloureux.
Léa caressa l’intérieur des cuisses et avança sa bouche sur le sexe clos par le
tampon.
Marie attrapa la ficelle de coton et tira le tampon de Léa avec ses dents.
Léa la laissa faire en s’ouvrant le plus possible.
Elle attrapa la ficèle pendant hors du vagin de Marie et décida de le retirer.
Les deux filles sortirent ensemble leurs tampons et se retrouvèrent ouvertes
devant la bouche de leur amour.
Toutes deux s’embrassèrent, plongèrent leurs langues tendues dans le bain des
glaires de leurs sexes odorants et trempés.
Marie, dans les bras de Léa marchait nue sur la plage de sable fin.
Les jeunes femmes laissaient sur le sable mouillé la trace de leurs pieds fins
et élancés.
Les dernières surfeuses retournaient sur la plage où de nombreuses autres, par
petits groupes, discutaient en riant.
Certaines d’entre elles, enlacées, s’aimaient en silence sans se préoccuper des
autres filles qui jetaient parfois un œil sur elles ou les caressaient d’aune
main.
Léa, habillée d’une simple robe ample en mousseline de soie vert pâle, s’arrêta
pour embrasser Marie.
Les deux amours mêlèrent leurs langues et se caressèrent les cheveux.
Marie se souleva sur la pointe des pieds.
- Mon amour, ma puce, je voudrais un enfant de toi.
- Je t’aime ma douce libellule.
Léa s’agenouilla devant son cœur de miel et baisa doucement, du bout des
lèvres, le sexe humide, couvert de sève, de sa beauté.
Marie écarta les jambes et caressa les cheveux de sa tendre libellule.
- Aime-moi mon bonheur, rend-moi heureuse.
Léa enfonça deux doigts dans l’anus et massa l’intérieur du sexe avec le pouce.
De sa bouche, avec sa langue étirée, elle écrasa le clitoris et les lèvres.
Marie se caressa les fesses et les reins, remonta sur ses seins et sur sa
nuque.
- C’est bon mon amour, c’est bon.
Marie roula ses cheveux en un chignon et ondula sur la bouche de sa délicieuse
fiancée.
Marie gémit en maintenant ses cheveux sur sa tête avec une main.
Léa caressa les cuisses de son cœur et la tira, la força à s’asseoir, à
s’étendre sur le sable.
Marie laissa sa libellule se tourner sur elle, lui offrir sa vulve à embrasser,
à aimer.
Sous la robe relevée, le sexe de Léa bavait, libérait une écume épaisse et
blanchâtre que Marie lapa de coups de langue déterminés.
La jeune femme l’enfonça dans le vagin et sodomisa sa libellule d’un doigt
énergique.
Léa prit les pieds de sa puce à pleines mains et lécha le sexe nettoyé, rose et
épanoui, qui remplissait Marie de sensations voluptueuses.
Marie démarra la voiture de sport bleue pâle de Léa.
Le moteur ronfla doucement.
Léa salua de la main son tendre amour, sa douce puce.
Les jeunes femmes se sourirent, s’envoyèrent un baiser du bout des lèvres.
Léa, le cœur serré, regarda sa merveilleuse beauté s’éloigner, la voiture
disparaître.
Marie brillait dans le cœur de la jeune femme, rayonnait de fraîcheur et de
beauté, régnait sur tous ses sentiments sur toute perception.
Marie sortait pour la première fois de la maison, quittait l’univers intime des
caresses de l’amour.
Le silence qui suivit le départ de Marie effraya Léa.
Un instant elle se sentit perdue, seule, abandonnée.
La jeune femme frissonna.
Elle regarda la mer, les vagues s'étendre sur la plage où seul un couple
marchait tranquillement.
Léa arrêta ses yeux sur les deux femmes paisibles, sereines.
L'une avait les cheveux droits coupés au milieu du dos, l'autre des cheveux
courts et frisés.
Léa s'imagina avec Marie dans quelques années, toutes les deux chargées de
souvenirs communs, leurs filles grandes, Oïa mariée à une fille belle et
agréable.
Léa se tourna vers la maison derrière elle et eut cette sensation très
désagréable d'observer un lieu sans vie pareil à un tombeau.
La jeune femme sentait monter les larmes, un chagrin irrépressible l'envahir.
Elle fit un pas et pleura, avança, incertaine jusque devant l'entrée.
Marie venait à peine de partir et elle ressentait l'abandon de l'amour, cette
impression qu'il n'y a plus de vie possible, que tout se brise, que tout
disparaît à jamais.
Léa, les yeux rougis, partit dans la cuisine et sans un mot se prépara un thé.
Elle se parla à voix haute.
- J'aime Marie, elle me manque tant.
Je ne peux vivre sans elle.
Où est-elle maintenant?
Dans la voiture en train de rouler dans Perth.
Léa s'essuya les yeux.
- Ma chérie, un peu de courage, Puce va revenir.
Il est quelle heure?
C'est sans fin. Encore tout ce temps à attendre.
Léa pensa soudain au téléphone.
Elle se précipita vers celui suspendu dans la cuisine et appela aussitôt.
Marie répondit aussitôt.
- Où es-tu mon amour?
- Je suis presque arrivée, je cherche une place. Tu vas bien?
- Tu me manques mon cœur, dépêche-toi.
- Vous partez? Vous partez? Ça y est ma libellule, j'ai trouvé une place.
- Je t'aime.
- Moi aussi Léa. Tu es mon bonheur, mon havre de paix et de tendresse.
- Je veux plus que tu me quittes. Je ne peux pas supporter ton absence.
- Je fais vite.
- ...
- La place était étroite.
- ...
- On se caresse ensemble?
- Oui.
- Mmmh. Ma libellule, je mouille, j'ai deux doits dans mon vagin. Et toi ?
- Je me caresse le clitoris.
- Il y a du monde en ville.
- Ah ?
- Je marche sur le trottoir. Les femmes me regardent. Il n'y en a pas
beaucoup avec la main plongée entre leurs jambes.
- Merci mon amour, ça va mieux, je vais me terminer sur la terrasse. Tu me
manques Marie. Je t'aime.
- Je t'aime aussi Léa. Je rentre et on se quitte plus. J'arrête, tu me feras
jouir tout à l'heure. Je t'embrasse. C'est si bon de s'abandonner à ta bouche,
de jouir sur tes lèvres.
- Marie... Tu ne me quitteras jamais ?
Marie se lécha les doigts.
- Non. C'est promis.
Léa tremblait, livide et vacillante elle chercha des yeux une banquette et
s'écroula sur la plus proche.
- A tout à l'heure mon amour, ne tarde plus.
- Je t'aime.
Les jeunes femmes raccrochèrent après un long silence sans arriver à couper la
communication.
Léa alla dans la chambre et sortit d'un tiroir une pochette de photos.
Elle en retira une, un portrait de Marie prit devant la maison il y avait une
semaine.
Les épaules dénudées et les cheveux emmêlés donnaient à Marie un air sauvage et
vulnérable, accentué par un lacet de cuir jaune noué autour du cou.
Léa partit dans le salon avec la photo et, la conservant dans sa main droite,
alluma la radio.
Une chanson à la mode raisonna dans toute la pièce et sur la terrasse.
Léa prit le verre de thé qu'elle s'était préparé et alla s'installer face à la
mer, sur une banquette blanche et confortable.
Les jambes écartées, l'une posée sur la banquette et l'autre repliée, le pied
sur le plancher blanchi par le soleil et la mer.
Marie entra dans le grand immeuble de verre et boutonna machinalement un bouton
de son chemisier blanc laissé ouvert jusque sur le nombril.
- Le bureau de Marianne?
- Dix-huitième étage.
- ...
- Les ascenseurs sont à droite.
Marie traversa le hall en se déhanchant dans la courte jupe de soie noire qui
la moulait.
Dans ses hauts talons de transparents qui claquaient sur le sol minéral, Marie
retrouvait des sensations oubliées, comme ressurgies d'un passé lointain dénué
d'amour et de douceur.
Léa se masturba en regardant la photo de son cœur adoré, mouillait ses lèvres
du bout de ses doigts et tourmentait son clitoris.
La jeune femme s'arrêta peu à peu.
Le plaisir s'était entièrement estompé et la laissait seule face à cette photo
glacée, abandonnée et fébrile.
Léa écarta la photo de sa vue, la déposa sur la table basse voisine et prit le
verre de thé.
La fille but une gorgée avec la certitude d'attendre le retour de Marie,
l'impossibilité de se masturber là, seule sans sa puce.
Léa avala le liquide bouillant et eut une impression de bien être intérieur, de
force de vie qui la rendait sure d'elle, la débarrassait de tout doute de ses
sentiments.
Elle aimait Marie et seule sa présence pouvait lui permettre d'être elle-même,
de se réaliser pleinement, d'aller au fond de sa propre personne.
Il y avait Marie ou rien.
Léa éteignit la radio.
Elle partit dans la chambre et décida de passer une culotte.
Elle observa le bout de tissu blanc avec émotion.
Elle couvrait pour la première fois son sexe pour une fille.
Elle le réservait ainsi à Marie, l’enveloppait de dentelle et de soie.
Léa trouva le string bien peu protecteur et décida de tous les jeter, d’acheter
de larges culottes capables de couvrir également ses fesses.
Changement de vie, changement de vêtements.
Léa se trouvait éloignée de ses habits, les trouvait dépassés, appartenant à
une autre existence.
La jeune femme décida de s’en débarrasser avant de partir de Perth.
Elle les réunit sur le lit et forma un haut monticule de tissus.
Léa retira son string et le jeta sur le tas.
Elle téléphona à un magasin en ville et demanda de lui apporter des robes
sobres, des sous-vêtements pudiques et des chaussures plates.
Elle donna ses mensurations et celles de Marie, donna rendez-vous en fin
d’après midi.
Léa se regarda dans une glace, se trouva femme, forte et belle.
Elle observa sa main droite et sa bague de fiançailles, sourit en plissant ses
yeux.
Elle composa le numéro de téléphone du portable de Marie.
- Mon amour. Tu es où ?
- Avec Marianne. Je te rappelle dans un moment.
Marie, assise devant son ancienne propriétaire, s’était déshabillée et, nue
dans ses talons aiguilles, regardait les documents arrivés de France sur les
réseaux chinois de prostitution, sur l’esclavage sexuel dans les villes, le
pillage des filles dans les campagnes.
Actualisées, les informations se recoupaient.
Oïa devait être encore en Chine si elle était vivante.
Sûrement Pékin.
Plusieurs jeunes fillettes européennes y avaient été signalées.
Marianne ouvrit à sa secrétaire qui observa Marie, déposa un dossier sur la
table près de la porte et ressortit aussitôt.
Marie demanda un contact à Pékin et Marianne lui parla d’une jeune femme
chinoise, revenue de France depuis peu et qui l’aiderait à retrouver Oïa.
Léa répondit au téléphone.
- Je rentre mon cœur.
- Tu me manques ma puce, dépêche-toi, je me languis de tes baisers. Mon amour…
La voiture fila au milieu des immeubles puis sortit de Perth et se dirigea vers
les plages.
Marie, conduisait pieds nus, heureuse de sa rencontre avec Marianne.
La voiture s’arrêta dans le garage.
Marie ramassa les documents de Marianne et les talons-aiguilles.
Elle courut jusque sur la terrasse et se laissa enlacer par son amour qui
l’embrassa à pleine bouche.
Elles restèrent ainsi un long moment à mêler leurs langues en pleurant, en
riant et en se souriant.
Marie enlaça la taille de son bonheur en se laissant déshabiller.
Nues, elles passèrent dans le salon ou Marie déposa le dossier avant de
s’étendre dans un divan avec sa libellule.
Les deux filles enlacées se caressèrent et s’aimèrent en silence.
Léa s’éveilla dans la nuit.
Blottie contre Marie, elle observa sans bouger le beau visage endormi de son
amour.
Elle sourit devant la finesse et la douceur de sa puce aux cheveux de paille
déposés sur le visage délicat et harmonieux.
La bouche pulpeuse et rose, légèrement entrouverte, laissait entrevoir les
incisives blanches.
Marie ferma un instant la bouche avec le bruit de sa langue sur le palais.
Léa observa sa tendre fiancée endormie sur le coussin de satin blanc, les
épaules remontées, le cou frêle et blanc, la naissance arrondie des courbes du
dos.
Léa sentit son clitoris durcir, son ventre se serrer.
La nuit couvrait les jeunes femmes d'un voile sombre leur nudité étendue sur le
lit de la chambre.
Les fenêtres ouvertes amenaient inlassablement le ronflement des vagues aux
jeunes femmes, les unissaient à cette vaste mer puissante et généreuse.
Léa se leva sans bruit, s'écarta des jambes de Marie croisées avec les siennes,
regarda dormir son amour couchée sur le côté, ses reins creusés, ses longues
mains posées sur le drap laissé vide.
Marie se recroquevilla légèrement, exposant sa vulve, ses fesses ouvertes et
son anus.
Léa partie dans la cuisine avec cette image de Marie, cette douce féminité
confiante et paisible.
Aucune lumière autre que la lune n'éclairait la maison ouverte à tous vents.
Un air frais traversait les pièces.
Léa se prépara un thé et partit sur la terrasse.
La mer était calme et basse, les vagues drapées d'écume blanche.
Léa descendit sur le sable et, accroupie, urina en silence.
Revenue sur la terrasse elle s'assit sur une banquette, face à la mer avec le
verre de thé dans ses mains.
La fille pensa au présent, à son plaisir et ses craintes de vivre avec Marie.
Léa ne se souvenait pas avoir tant aimer.
Elle se rappela son premier amour, ce garçon maladroit qui l'avait laissée
insatisfaite, frustrée de quelque chose qu'elle percevait sans le découvrir.
Sa meilleure amie l'avait gardée chez elle un après midi de pluie, l'avait
emmenée dans sa chambre couverte de posters de chanteuses vaporeuses, de
danseuses nues couvertes de dentelle, d'animaux féeriques et de paysages
aux formes langoureuses.
Léa avait jouit là, étendue sur le petit lit, les jambes écartées, la culotte
tirée sur ses pieds.
Les jeunes filles étaient devenues inséparables, collées sans cesse l'une
contre l'autre, s'embrassant entre deux portes et partageant toutes leurs
activités.
Puis son amie avait croisé la route d'une femme plus âgée, plus trouble, plus
fascinante et les deux amies s'étaient perdues de vue.
Léa se souvint de sa première partouze entre filles, de son plaisir trouble de
ne pas être à la hauteur avant de s'abandonner aux caresses de son corps,
d'embrasser des bouches et des sexes, de les caresser à son tour de ses doigts
tremblants et trempés.
La jeune femme but une gorgée de thé.
Elle apprécia la chaleur du liquide et le goût âpre et sobre.
Léa se souvint de sa rencontre avec Catherine.
De leur jeu trouble dans cette boite de nuit où chacune avec son amie est venue
vers l'autre, a échangé son amie, avant de partir s'aimer dans le bordel que
dirigeait maintenant Marianne.
Elles s'étaient accouplées avec les godes portés par des prostituées enchaînées
et couvertes de blessures.
Léa avait découvert un univers étrange de souffrance et de plaisir où
l'orgasme s'accompagnait de privation et de pleurs.
Catherine l'avait rapidement rendue son esclave, l'avait obligée à se vendre
dans un bar de Perth et rapporter une somme fixée d'avance.
Léa avait apprit à supporter les humiliations quotidiennes et à remercier
Catherine à la fin de chaque punition.
Elles restèrent ensemble une année puis Catherine donna Léa à Lisa, une femme
écrasée par une voiture et qui avait perdu ses jambes.
Léa devint sa servante.
Injuriée et battue sans raison apparente à longueur de journées, la jeune femme
s'enfuit au bout d'un mois et racheta sa liberté en se prostituant puis en
vivant avec une vieille femme qui mourut après deux ans d'amour lors d'un
accident de voiture sur l'autoroute au Sud de Perth.
Léa hérita d'une partie de la fortune de son amante et se retrouva sans
problème financier.
La jeune femme avait décidé de rester seule, avait acheté cette maison isolée
en bordure de mer.
Léa termina de boire le thé et posa le verre sur la table basse devant elle.
Une fille courait dans la nuit vers la mer, se jeta dans l'eau en plongeant et
disparut.
Léa attendit qu'elle revienne sur la plage mais rapidement deux autres filles
se lancèrent à leur tour dans l'eau.
Léa se leva, s'étira dans le vent frais qui fit onduler sa chevelure blonde
décoiffée.
La fille retourna dans la maison, laissa le verre dans le salon et partit dans
la chambre.
Marie s'était entièrement recroquevillée et tournée de l'autre côté.
Léa vint s'allonger contre elle.
Marie déplia ses jambes contre celles de sa fiancée et les caressa de ses
orteils glacés.
Elle se tourna dans son sommeil et se blottit dans les bras de Léa, la tête
posée sur les petits seins.
Léa caressa les fesses et le dos de son amour, laissa une cuisse se caler sur
son ventre et sur sa vulve puis s'endormit en souriant au plafond blanc qui lui
renvoyait son bonheur.
Léa écouta la femme en tailleur blanc debout devant elle prononcer le discourt
officiel pour les mariées.
La jeune femme, dans sa robe couvrant ses jambes d'une infinité de couches de
dentelles, serrait dans sa main droite celles de Marie.
Les futures mariées, entourées d'amies de Perth, d'esclaves accompagnées de
Marianne, de quelques photographes, avaient le ventre noué, le cœur emballé, le
teint pâle rehaussé par le maquillage.
Marie, nue dans un voile blanc arrêté sur les fesses et des talons aiguilles
blancs, n'écoutait pas le discourt interminable mais suivait le mouvement des
lèvres rouge sombre de la préposée aux mariages.
Soudain la bouche cessa ses mouvements.
Marie se réveilla et écouta.
La femme la regardait en souriant.
- Acceptez-vous de prendre...
Marie se sentit défaillir.
Elle allait dire oui et puis écouter Léa en faire autant et puis elles
passeraient les alliances et s'embrasseraient.
C'était simple et difficile à la fois.
Marie balbutia oui en regardant les yeux brillants de son amour.
A cet instant Les deux filles se seraient volontiers échappées, pour s'aimer
dans un endroit discret.
La femme se tourna vers Léa qui n'arrivait pas à quitter les yeux de Marie.
Marie était comme figée, immobile et livide.
- Oui!
Léa sourit avec amour et nervosité, un sourire un peu forcé empli d'émotion.
Les jeunes femmes ne désiraient plus que s'enlacer et s'embrasser, cherchaient
leurs mains à tâtons sans se quitter des yeux.
- Les alliances.
Marianne effleura les fesses de Marie et la jeune femme tourna ses grands yeux
gris chargés de larmes vers son ancienne maîtresse.
Elle prit l'une des deux alliances posées sur un petit coussin de satin blanc
en tremblant.
Elle prit la main droite de Léa et engagea l'anneau dans l'auriculaire longé
d'une veine bleue saillante.
Léa récupéra l'autre alliance et l'enfila le long de l'auriculaire de Marie.
Les jeunes femmes levèrent les yeux ensemble, sondèrent le fond de leur âme et
sourire en se rapprochant, en entrouvrant les lèvres et en avançant leur
langue.
Léa écarta le voile de sur le visage de Marie et leurs bouches s'effleurèrent.
Les lèvres s'écartèrent lentement et les langues s'engagèrent dans la bouche
offerte pour un accouplement buccal baigné de salive et d'émotion.
Les filles présentent applaudirent en criant.
Elles se rapprochèrent des jeunes mariées qui s'enlaçaient, les gratifièrent de
baisers et de caresses.
Les deux filles prolongèrent leur union tandis que les autres filles les
imitaient, s'embrassaient en se caressant, se blottissaient les une contre les
autres.
Lorsque Léa s'écarta, elle eut un sourire complice et langoureux pour Marie en
étirant un long filet de salive qu'elle rompit d'un coup de langue.
- Je t'aime.
- Je t'aime.
Les deux filles recommencèrent de s'embrasser en s'étreignant de toutes leurs
forces.
Arrivées dans le bordel dirigé par Marianne, Marie et Léa furent déshabillées
par deux filles nues qui les menèrent dans une vaste pièce que Marie ne
connaissait pas.
Dans la pénombre les jeunes mariées avancèrent avec prudence au milieu de corps
étendus parterre.
Elle arrivèrent à un lit rond couvert de satin blanc.
Marie s'étendit en écartant les jambes et Léa vint la rejoindre à quatre pattes
sur elle.
Les deux filles s'embrassèrent en riant, se mordillant les lèvres en séparant
leurs bouches et en les réunissant aussitôt avec des grognements de louves.
Les esclaves du bordel les rejoignaient en rampant, venaient contre elles les
caresser et les lécher.
Marianne s'étendit contre Marie et la caressa en l'embrassant avec Léa toujours
à quatre pattes sur sa femme.
La jeune femme sentit une bouche lui embrasser l'anus puis descendre sur sa vulve.
Elle se cambra pour s'offrir davantage et finit par se prosterner sur Marie et
s'étendre en ouvrant ses cuisses.
Les sexes des deux filles subissaient les asseaux des invitées et la partouze
prit de l'ampleur.
Les corps de toutes les filles se trouvèrent, se fouillèrent au milieu d'un
ballet de déhanchements orchestré par une symphonie de plaintes rythmées par le
plaisir des âmes asservies à la luxure.
Marie s'abandonnait à Léa et Marianne qui s'embrassaient sur ses lèvres et la
caressaient en se cherchant du bout des doigts.
Léa bascula sur le côté avec Marianne.
Marie se redressa et partit derrière Marianne.
Elle écarta les fesses de la jeune femme et lécha les orifices parfumés et
béants qu'elle connaissait bien.
Marianne jouit la première en soupirant sur la bouche de Léa.
Léa pensait à Marie, la désirait, la voulait toute à elle, jouir et la faire
jouir, l'aimer.
Elle attendit que Marianne eut achevé de vivre son orgasme puis se coula entre
les corps à la recherche de Marie.
Les jeunes femmes se trouvèrent aussitôt et s'embrassèrent mutuellement la
vulve.
Elles tétèrent le clitoris et se caressèrent les cuisses au milieu d'un
incessant passage des mains sur elles, sur leurs peaux moites dégoulinantes de
sueur.
Elles s'attendirent pour jouir et, se tendant sous la force d'un violent
orgasme partagé, sourirent et feulèrent en pleurant.
Les jeunes femmes furent séparées de force, offertes aux invitées, qui les
couvrirent de baisers et les obligèrent à les combler, à déployer tous leurs
talents d'amour.
Lorsque la pièce s'illumina, Léa était plaquée contre un mur, assise devant une
fille debout avec les jambes écartées qui lui présentait son sexe à lécher,
embrassait une autre fille qui l'enlaçait par derrière tout en lui caressant
les seins.
Surprise, Léa s'immobilisa, garda la bouche grande ouverte et cligna des yeux,
éblouie par la lumière intense et rouge inondant la vaste salle entièrement
décorée de blanc.
Deux esclaves couvertes de fraîches zébrures rouges apportèrent une haute pièce
montée, un empilement de petits choux garnis de crème vanille et soudés entre
eux avec du caramel.
Marie accourut et chercha des yeux Léa.
La jeune femme arriva auprès de son amour et les jeunes mariées, se tenant par
la main s’embrassèrent dans un tonnerre d’applaudissements et de hurlements.
Elles sursautèrent en voyant la pièce montée s’ouvrir en pétales caramélisés et
deux fillettes nues se dresser en levant les bras au ciel.
Elles s’enlacèrent et s’embrassèrent puis se jetèrent sur Marie et Léa.
Les jeunes femmes rirent en applaudissant et laissèrent les jeunes filles leur
caresser le sexe, les fourrer de choux.
Un orchestre se mit à jouer des percussions et de la trompette derrière une
grille.
Marie s’approcha des pétales et ramassa les choux, les distribua aux esclaves
et aux autres invitées, tandis que Léa dansait avec Marianne qui l’entraîna
contre les grilles.
Léa s’agrippa aux barreaux en levant ses bras au-dessus de sa tête.
Marianne s’agenouilla avec deux filles lui appartenant qui la caressaient.
Marie rit en continuant de recevoir des choux dans son anus et son sexe.
Ses jambes maculées de crème, elle ne cessait de laisser échapper la crème de
ses trous à chacun de ses mouvements.
La jeune mariée chercha des yeux sa femme et abandonna la pièce montée.
Marianne léchait le sexe de Léa et mangeait la crème sur la vulve tout en
ondulant dans les bras de ses esclaves.
Marie embrassa Léa.
- Je t’aime.
- Moi aussi.
- Tu me manges ?
- Oh ! Oui ! Mon amour.
Léa descendit le long de la grille en caressant la tête de Marianne, embrassa
son hôte et se tourna vers sa femme.
Marie, se déhanchant au rythme de la musique langoureuse attrapa la chevelure
de Léa d’une main.
Marianne s’étendit sur le parquet et s’abandonna à ses filles.
Celles ci la léchèrent en la caressant et en s’embrassant.
Léa lécha les cuisses de sa puce en remontant vers le vagin dégoulinant, vers
le sexe béant.
Soudain les bouteilles de champagne se firent entendre.
Le vin mousseux jaillit avec des hurlements et les invitées burent à la
bouteille en suçant les goulots, en léchant le liquide sur les peaux déjà
couvertes de sueur.
Quelques fouets et cravaches claquèrent et des cris jaillirent de la masse de s
corps mêlés.
- Viens me rejoindre.
Marie s’assit devant sa douce libellule et s’allongea auprès d’elle.
Les deux filles mangèrent sur le sexe de l’autre tout en hurlant sous une pluie
de champagne.
Plusieurs filles glissèrent et enlacèrent les jeunes mariées.
Les ébats amoureux reprirent à partir de Léa et Marie, les corps s’unirent avec
des plaintes lubriques parfois stoppées nettes par un coup de fouet.
Léa annonça qu’elle allait jouir et Marie lui demanda d’attendre encore un
instant, qu’elle venait.
Les deux cœurs jouirent ensemble, se blottirent l’une contre l’autre et
s’embrassèrent au milieu d’un déluge de caresses et de baisers.
Léa lâcha un peu d’urine et toutes les filles reprirent en cœur Pipi ! Pipi !
Marie sourit à Léa, lui suggéra du regard de se laisser aller.
Un court jet jaune et chaud jaillit entre les jambes de la jeune mariée et, les
unes après les autres, toutes les filles l’imitèrent.
- Pipi ! Pipi !
Plusieurs esclaves léchèrent à quatre pattes, quelques-unes unes lâchèrent des
boudins sombres d’excréments qui traversèrent rapidement la vaste salle,
déclenchant une bataille rangée de jet d’objets divers, de bouteilles, de
chaussures, de godes de cravaches, de tout ce qui se trouva à porté de main.
Léa se protégea la tête et hurla plusieurs fois avant de se lancer dans la
bataille.
L’orchestre intensifiait l’expression de la trompette mais les filles noyèrent
rapidement la musique dans un tintamarre de cris de douleur et de coups.
Marie Léa attrapa Marie par une main.
- Viens ! On s’en va…
Les jeunes femmes se frayèrent un passage au milieu des corps ensanglantés et
réussirent à quitter la fête.
Elles montèrent dans le premier taxi et s’étendirent sur la banquette arrière
en reprenant leur souffle.
- Les plages.
La nuit était étoilée et la circulation en ville fluide.
Marie se blottit contre Léa.
Les jeunes femmes nues regardèrent leurs alliances et se sourirent.
- Maintenant on s'occupe de retrouver Oïa ma puce.
Les jeunes femmes s’embrassèrent.
Marie entrouvrit ses grands yeux gris.
Léa, couchée dans le lit à côté d'elle, la caressait, l'effleurait comme pour
s'imprégner à tout jamais de la douceur de sa femme.
Marie la laissa faire en regardant le beau visage de son amour, de sa libellule
blonde aux yeux verts dont la bouche entrouverte et pâle restait entrouverte.
La main sur les fesses et les reins traînait comme dans un songe d'amour, une
douce caresse d'amour.
Marie, couchée sur le ventre, les mains à hauteur de sa tête, nue sur le drap
en soie rose, se cambra légèrement attirant le regard de Léa sur son visage
traversé de mèches de ses cheveux blonds.
- Tu es réveillée mon amour?
- Oui.
- Tu as la peau très douce.
- ...
Les jeunes femmes se baisèrent la bouche en fermant les yeux.
Léa s'étendit sur Marie.
Je t'aime tant.
Léa regarda l'alliance de sa puce avec tendresse.
Ça me fait tout drôle de laisser la maison. J'ai l'impression de commencer
réellement ma vie avec toi. Tout ce passé qui reste à Perth.
- ...
- Je ne croyais pas pouvoir être si heureuse, amoureuse à en mourir. Je pensais
avoir rempli entièrement ma vie lorsque je t'ai ramassée dans cette poubelle et
puis maintenant je vois bien qu'elle était vide, organisée et sans amour,
dépourvue de beauté intérieure.
Marie se souvint de toutes ces filles croisées dans sa vie, de sa sœur et des
services spéciaux.
Elle avait aimé mais dans l'urgence, sans être vraiment disponible pour ça.
- j'aime tes caresses, me réveiller auprès de toi, demander à ma vie de n'avoir
qu'à t'aimer. Ma libellule, mon cœur, il m'est si doux de vivre dans tes bras.
Léa baisa la nuque de Marie et les jeunes femmes croisèrent leurs doigts en
cherchant leurs bouches.
Elles se léchèrent les lèvres et plongèrent l'une en l'autre en silence.
Léa rampa imperceptiblement le long du dos de Marie en baisant l'échine et les
côtes, en caressant le thorax et les reins, les fesses et l'anus.
Elle écarta les fesses et baisa l'anus, y plongea le bout de sa langue.
Marie écarta ses cuisses, offrit son sexe moite et odorant à la bouche
amoureuse qui s'y déposa pour un langoureux baiser.
Marie s'agrippa au coussin de satin blanc et pleura.
- Mon amour, mon amour...
Léa lécha les lèvres et caressa la croupe, chercha le clitoris et le masturba.
La jeune femme laissa Marie se tourner, lui donner son sexe en pâture, le
proposer à cet accouplement buccogénital, à ce cunnilingus qu'elles
appréciaient tant.
Marie caressa de ses longs doigts effilés la tête de Léa, se cambra en
gémissant, appela son amour pour l'aimer et la faire jouir.
Léa vint sur Marie, disposa sur la tête de sa puce sa vulve rosée maculée de
sécrétions blanchâtres et luisantes.
Marie lécha les lèvres, caressa les fesses et les reins, enfonça sa langue dans
le vagin de sa libellule.
Léa soupira sur le sexe de Marie, gémit en fouillant des doigts le trou chaud
et délicat, trempé et ouvert, tendu et parfumé.
Léa releva la tête et, le front ridé, le regard soucieux, écouta un bruit de
pas dans la maison.
Des pas feutrés, lents et tâtonnants.
Marie s’arrêta et écouta à son tour.
Les filles tentaient de distinguer au travers du bruit incessant le la mer les
déplacements dans la maison.
La cuisine s’éclaira.
Léa se tourna lentement et vint tout contre son amour.
- Je ne sais pas qui c’est.
- On dirait quelqu’un qui te connaît.
- Je ne vois pas qui peut-être si intime à par toi ma puce.
Léa se leva avec précaution et passa dans le salon.
Une femme en robe de satin noir parsemée de grosses fleurs rouges et jaunes
buvait un verre de lait.
Léa l’observa avec une impression étrange de déjà vu, elle la connaissait.
La femme avait de longs cheveux gris frisés, un beau visage lumineux couvert de
rides.
Marie arriva auprès de son bonheur et la prit par la taille en regardant à son
tour la vieille qui semblait chez elle.
Soudain Léa eut un choc et son sang ne fit qu’un tour.
Sur une photo ancienne elle avait vu cette femme dans un album de photo de
Nathalie, son amante âgée qu’elle avait enterrée depuis bientôt un an.
La vieille femme se tourna et vit les jeunes mariées nues, cachées derrière le
mur de la chambre avec des visages surpris.
La femme s’approcha.
- Que faites-vous chez Nathalie ?
Léa dévoila son corps longiligne et ses petits seins.
- C’est chez nous…
- Où est Nathalie ? Il y a tous ses meubles, son odeur et sa décoration.
Léa énervée serra de toutes ses forces la main de son cœur.
Marie caressa le dos de son amour, se colla contre le corps tendu.
- Nathalie est morte l’an dernier. Sa voiture a été écrasée par un camion,
juste en entrant sur l’autoroute.
- Qui êtes-vous ?
- Michèle, l’ancienne femme de Nathalie. On a vécu dix-huit ans ensemble.
Marie se pressa contre Léa et lui enlaça la taille.
- Nathalie m’a légué la maison et j’habite là en respectant son mémoire.
- Vous venez d’où ?
- De Perth. J’habite un appartement au centre ville d’où je ne sors pas
souvent. Je suis venu en taxi.
- Personne ne vous avait averti de la mort de Nathalie ?
- Non. Toutes nos amies ont disparu et nous avions chacune refait notre vie
depuis longtemps.
- Et vous ?
- Léa. Je suis sa dernière conquête ! On a passé deux ans ici.
- Nathalie ne vous avait pas parlé de moi ?
Si, mais sans me dire qu’elle était mariée et que vous aviez vécu tant d’années
ensemble.
Léa se tourna vers son tendre bonheur.
- Marie, ma femme, on vient de se marier.
- Bonjour madame.
Marie tendit une main en direction de Michèle.
Michèle la serra doucement en souriant.
- Je vous dérange.
- Non. Nous sommes heureuses de vous connaître.
- Je ne vais pas rester. Je croyais parler un moment avec Nathalie. Vous serez
heureuses ici. Nous l’avions bâtie ensemble. Il n’y avait personne autour,
juste nous deux.
Michèle s’approcha de la porte d’entrée.
- Rien n’a changé… Rien n’a changé.
Nathalie était une femme merveilleuse.
Michèle pleurait en silence, regardait la mer en se souvenant de ses jeunes
années auprès de sa femme, de leur amour.
- Merci.
- Restez dormir.
Michèle traversa la terrasse et descendit vers le taxi qui attendait.
La vieille femme s’installa à l’arrière de la voiture.
Léa et Marie, enlacées sur la terrasse, observèrent le véhicule s’éloigner dans
la nuit.
La lumière des phares disparut.
Marie prit Léa dans ses bras.
Les jeunes femmes restèrent silencieuses et transies, debout sur la terrasse.
- Viens…
Marie entraîna Léa dans la cuisine et prépara du thé bouillant.
Marie enfila une culotte en dentelle blanche, plaça un soutien-gorge assorti
sur ses gros seins.
La jeune femme se regarda dans la grande glace bordée de dorures.
Les cheveux tenus en arrière par une pince, Marie se trouva belle, le teint
hâlé, le visage sensuel aux traits fins.
Elle passa une robe de coton blanche arrêtée au ras des fesses, entra dans des
sandales ouvertes blanches couvertes de petits coquillages.
La musique rock envahissait la maison.
Léa rangeait leurs petites valises de voyage.
Marie lâcha ses cheveux et les peigna.
Elle retourna auprès de sa femme et apporta les objets à placer dans le
vanity-case.
Léa, vêtue d’une mini jupe jaune pale et d’un tee-shirt blanc, portait des
talons aiguilles jaunes et transparents.
Elle laissait ses petits seins libres et couvrait son sexe d’un string blanc.
L’agence a téléphoné. Elle passera dans la soirée.
Marie choisit deux robes dans la penderie puis quelques sous-vêtements et un
chandail rose aux boutons transparents qu’elle aimait bien porter directement
sur la peau.
Marie apporta un gode en latex transparent gris, de la couleur des yeux de son
amour.
Léa sourit.
Elles ne prendraient que celui-ci, un cadeau de Léa.
Marie le caressa et le suça en regardant avec un sourire malicieux sa douce
femme qui abandonna le rangement de la valise.
Léa vint accompagner les coups de langue de sa femme, baiser l’objet épais et
flexible qui tremblotait dans les mains de Marie.
Les jeunes femmes se baisèrent les lèvres en riant et finirent par s’embrasser
avec application.
Elles s’enlacèrent.
- Mon amour, ma puce.
- Je t’aime, je t’aime.
Leurs langues tournaient l’une sur l’autre, donnaient vie à leur baiser,
exprimaient le bonheur du couple, de cette rencontre sans cesse recommencée.
Lorsque les deux bouches se séparèrent, les jeunes femmes se sourirent et
éclatèrent de rire.
Elles se prirent par la main.
- Je suis heureuse.
- Mon amour.
Elles se déshabillèrent mutuellement en caressant les chairs découvertes.
- On ne va jamais partir.
Lorsqu’elles s’ôtèrent leurs culottes, les deux filles de collèrent l’une à
l’autre et se frottèrent en se déhanchant.
Elles se baisèrent dans le cou et sur le visage puis s’étendirent sur le lit.
Marie ramassa le gode qu’elle avait lâché et le donna à lécher à sa tendre
libellule.
Léa le suça en gardant ses yeux fermés.
Étendue sur le dos, elle laissa sa femme la caresser avec l’objet, lui masser
le ventre et venir sur sa vulve impatiente, sur son clitoris tendu au milieu
des replis du capuchon.
Marie masturba lentement Léa, la regarda soupirer et écarter les jambes,
murmurer du bout de ses lèvres tremblantes de venir en elle.
Léa hurla.
Marie continua de lécher le sexe de sa femme, de le baiser, de le frotter avec
ses doigts.
Léa, agrippée aux rochers, debout les jambes écartées, faisait face à la mer,
aux vagues mourantes dans un flot d'écume blanche.
A ses pieds, sa femme la portait vers des mondes d'abandon où la fébrilité
menait à la confiance.
Marie continua de tourmenter la vulve noyée de sève, chercha l'orgasme de son
amour, la venue des contractions, des muscles tétanisés, des cris convulsés de
sa douce libellule.
Léa supplia Marie d'arrêter, de l'embrasser, mais sa puce accentuait les
caresses, approchait du but.
Soudain Léa jouit, se brisa sur la bouche de Marie et pleura en feulant.
La jeune femme épuisée ondula sur la bouche qui prenait ses dernières forces,
désira le tourment de son clitoris et les doigts dans son sexe.
Léa se massa les seins et, écrasée contre les rochers saillants, murmura
qu'elle mourait, souffrait trop, qu'elle aimait Marie, qu'elle l'aimait de
toutes ses forces.
Épuisée et repue, Léa glissa contre son bonheur agenouillé et les deux filles
s'embrassèrent, unirent leurs bouches, se fouillèrent comme à la première fois,
dans un mélange de salive et de sang.
Léa saignait du nez.
Elle avait le contour de la bouche le menton et le haut des seins rougis.
La jeune femme, assise, les jambes de part et d'autre de celle de Marie, urina
sur les cuisses de sa puce.
Marie passa une main dans le jet du liquide chaud et massa la vulve tremblante.
Je t'aime.
Léa embrassa les seins de Marie, les téta et les pétrit en pleurant.
Je voudrais un enfant de toi.
Marie serra contre elle sa tendre libellule.
Moi aussi.
Les jeunes femmes se levèrent et descendirent avec prudence dans l'eau.
Elles s'étendirent et nagèrent l'une à côté de l'autre, s'éloignèrent des
rochers.
Je suis si heureuse avec toi.
Les deux cœurs s'embrassèrent en se souriant, Elles s'enfoncèrent dans l'eau et
ressortirent en lançant leurs cheveux en arrière.
Je me fais très bien à l'absence des hommes. Depuis que l'on s'est rencontrées,
je n'ai plus vu un seul mâle. C'est comme s'ils n'avaient jamais existés. Je
les perçois comme des bêtes, pareils à des chiens ou des chevaux, inutiles et
violents, impatients de s'accoupler, de vider leurs testicules, d'envelopper
leurs pénis de chaleur et de pression.
Marie s'enfonça dans l'eau et sortit en riant.
- L'Australie est pour moi une renaissance, le départ d'une vie nouvelle où
tous mes combats pour me délivrer des mâles se sont terminés, où il n'existe
que toi et les autres femmes. J'appréhende notre arrivée en Chine, la rencontre
des mâles. Je ne veux plus qu'ils me pénètrent, me souillent de leurs semences
et me laissent insatisfaite et blessée. J'aime ta présence et ta douceur.
J'aime te faire l'amour et m'endormir dans tes bras. Ma libellule chérie, je ne
veux que toi.
Léa plongea et remonta tout contre sa femme, l'enlaça et l'embrassa.
- Tu es folle Marie.
- Je t'aime mon amour.
- Embrasse-moi.
Les jeunes femmes revinrent sur les rochers et enfilèrent leurs sandales
blanches couvertes de coquillages.
Nues et hâlées, les jeunes mariées rejoignirent la voiture.
Un autre couple les salua, deux blondes dont Marie reconnue aussitôt l'origine
finlandaise, souvenirs du restaurant de New York.
Marie se surpris à retourner dans son passé.
Sa passion dévorante pour Léa lui avait annihilé la mémoire pour vivre au
quotidien.
Mais son être reprenait sa place et ses droits, apparaissait au milieu d'une
relation amoureuse constituée de sentiments.
Marie en fut effrayée et comprit qu'elle devrait être vigilante pour équilibrer
son mariage.
Les Finlandaises étaient semblables, probablement des clones.
Elles portaient des combinaisons de plongée noires et des tubas transparents.
- Tu aimerais faire de la plongée?
- Pour regarder les fonds marins, pas pour chasser.
Léa tendit la robe de mousseline de soie blanche à sa puce et passa la sienne,
de couleur rose.
Léa s'installa aux commandes de la voiture de sport et démarra.
Marie observa l'autre couple entrer dans l'eau.
Elles étaient belles.
Léa suivit la route escarpée jusqu'à la grande route, regarda machinalement les
panneaux.
Geraldton à gauche.
Les pneus crissèrent et Marie s'agrippa instinctivement au fauteuil.
Elle prit le gode qui traînait à ses pieds et le montra à Léa.
Sa libellule sourit.
- Tu veux encore me faire jouir?
Marie murmura un oui langoureux et posa sa tête sur l'épaule de sa femme.
Léa lui caressa le visage.
La route était déserte, le soleil au zénith.
La climatisation apportait un peu de fraîcheur.
- Je suis heureuse. C'est agréable de ne vivre que d'amour. Je voudrais que
cela dure toujours. Je te dois tant, cette liberté et ce bonheur.
Léa, épuisée et songeuse, s'imaginait enceinte dans leur maison.
- Il faudrait voir un médecin pour nous faire prélever des ovocytes et préparer
les embryons.
Au retour de Chine, je voudrais être inséminée si tu es d'accord.
- Et si nous étions toutes les deux inséminées.
- Pas en même temps. Il y aura trop de comparaisons. Et puis tu as déjà Oïa.
- ça ne change rien. Je veux aussi porter un enfant de toi.
- Attendons quelques mois, après que je serai enceinte. Deux ou trois mois.
Marie caressa le ventre de Léa et accepta.
Elle rêva de faire l'amour avec elle quand elles seront toutes les deux
enceintes.
- Il me tarde.
- Nous pourrions donner nos ovocytes à Darwin.
Léa descendit la main de Marie sur sa vulve.
- Caresse-moi mon amour.
Marie glissa le gode dans le vagin de sa douce libellule puis massa le clitoris
du bout de ses doigts.
- J'aime tes caresses, ta façon de m'aimer. Continue mon cœur.
Léa écarta davantage sa jambe gauche, ouvrit ses cuisses aux mains de sa femme,
au passage des doigts sur la peau sensible.
Marie se pencha sur le sexe de Léa et le lécha tout en le massant du bout de sa
langue tendue.
Léa caressa la tête de Maries, les cheveux collés par le sel.
Elle se contractait autour du gode, se déhanchait en se cambrant, recherchait
de la douleur, une souffrance agréable et légère qui puisse l'accompagner
jusqu'à l'orgasme.
- Fais-moi mal. Fais-moi jouir. Je t'aime. Je t'aime.
Léa traversa la chambre et poussa la porte du salon.
Marie écrivait.
La jeune femme, dans le peignoir blanc de l'hôtel, assise devant le portable de
Léa, n'entendit pas son amour entrer et s'approcher d'elle à pas feutrés.
Léa fit le tour de la table.
- Marie...
Marie leva les yeux en souriant.
- Bonjour mon cœur, j'écris à Émilie. On a repris contact.
Marie termina la phrase qu'elle rédigeait et ferma l'ordinateur.
Léa, dans la nuisette bleue nuit satinée, s'approcha de sa femme et s'assit sur
ses genoux.
Les deux filles s'embrassèrent du bout des lèvres puis après plusieurs baisers
sortirent leurs langues et jouèrent avec.
Léa écarta le peignoir de Marie et caressa les seins gonflés.
Les cheveux en bataille et ses grands yeux gris mi-clos, Marie soupira en se
laissant aller contre le dossier du fauteuil sur lequel elle était assise.
- Mon amour, ma puce...
Léa s'agenouilla entre les cuisses de sa femme et lécha les seins.
Elles les téta en regrettant de ne pas avoir davantage ces attributs qui
affirment la féminité.
Elle se souvint de son adolescence, de son désespoir de rester sans seins, de
voir les garçons courtiser ses amies, les tripoter sous les pulls et les
tee-shirts.
Léa enlaça la taille de Marie et resta accrochée aux seins volumineux et
fermes.
Marie lui caressa la tête.
- Tu auras davantage de seins quand tu halèteras.
J'aurai aimé avoir des seins comme toi. Mais tu es là et j'aime les tiens comme
toute ta personne.
- T'es un vrai mec ma chérie!
- Tu trouves! Souvent on m'a catalogué comme une fille mec parce que je n'avais
pas de poitrine.
A force j'y ai cru et je suis allée vers les filles. Un garçon manqué par la
faute de la génétique. C'est absurde mais bien réel. Je ne le regrette pas car
j'aime les femmes et je t'ai rencontrée.
- Tu sais que tu es troublante par ton côté ambivalent. Si les anges
existaient, ils te ressembleraient.
Léa coucha sa tête sur le ventre de sa puce et caressa le clitoris du bout des
doigts.
Tu écrivais quoi à Émilie ?
Des poèmes d'amour. Je t'en ai déjà parlé.
Je suis jalouse. Je n'aime pas que tu t'attache à une autre femme.
Notre relation est uniquement écrite et son cœur et prit, comme le mien. Elle
me sert de révélateur, me permet d'écrire.
Tu pourrais m'écrire.
Mais tu es là, dans tous mes textes, tu transpires à travers chaque ligne. Je
parle de la mer et des oiseaux. J'appelle Émilie ma libellule mais regarde comme
tu lui ressembles ce matin.
Léa pinça le clitoris de Marie.
- C'est elle qui me ressemble ou c'est moi qui lui ressemble ?
Marie s'excusa.
Léa lui fouilla le vagin avec deux doigts et la griffa.
- Tu me fais mal Léa!
- J'espère bien! Tu crois que j'aime ce que tu fais ?
Marie se leva en bondissant et s'écarta de son cœur.
Léa se lécha les dos couverts de sève.
- Tu as bon goût quand tu as peur.
- Oh! Tu m'énerves!
Marie s'en alla dans la chambre tandis que Léa se relevait.
Marie retira son peignoir et entra dans la salle de bain.
Léa arriva et retira sa nuisette.
Les jeunes femmes entrèrent dans la baignoire et se mouillèrent avec le jet.
- Tu m'aimes ?
- Je ne sais pas.
Léa baisa les lèvres de Marie et les deux femmes s'embrassèrent.
Marie s'agenouilla et embrassa le sexe de sa libellule.
Léa continua de se caresser avec la poire de la douche en aspergeant de temps à
autre Marie.
Marie lui releva la jambe droite et enfonça sa langue dans le sexe liquoreux.
Les tétines durcies, Léa fléchissait peu à peu, s'abandonnait aux tourments de
sa femme.
Elle se pencha sur Marie, l'attrapa par les cheveux et la mena sur sa bouche.
Les deux filles s'embrassèrent avec passion en mêlant leurs langues et en se
mordant les lèvres.
Léa s'assit dans la baignoire et, face à sa puce, aspergea les deux vulves que
Marie masturba.
Les deux filles croisèrent leurs jambes puis s'étendirent dans le bain, Léa
dessous.
Les deux filles se léchèrent le sexe en le fouillant.
Léa massait également l'anus et la vulve avec le jet d'eau chaude tandis que
Marie frottait la vulve de son amour avec la brosse destinée au dos.
Les deux femmes gémissaient et ondulaient lorsque soudain on frappa à la porte.
- Oh! Non!
Marie et Léa s'arrêtèrent et sortirent de la salle de bain.
Léa passa le peignoir resté sur le lit et alla ouvrir.
L'hôtel leur offrait le champagne et deux gros bouquets de fleurs.
Léa termina la bouteille de champagne dans le verre de Marie.
Les jeunes femmes trinquèrent à leur lune de miel, à ce temps de vie commune
loin du quotidien.
Leur voyage serait celui de l'amour retrouvé, de cette recherche d'Oïa perdue
en Chine.
Léa, lovée dans un fauteuil avec les jambes posées sur l'accoudoir, observa sa
femme étendue parterre sur le ventre.
Elle la trouva mince et fragile, sereine et heureuse.
Marie, vêtue d'une robe courte beige remontée sur ses fesses rondes, laissait
sa libellule baigner ses orteils dans sa coupe de champagne puis les lui suçait
en riant.
Léa but une gorgée de champagne et présenta le plat du pied à la bouche de son
amour.
La jeune femme le lécha aussitôt et remonta de proche en proche le long de la
jambe gauche.
Léa finit par caresser de sa main libre la chevelure de son amour.
Marie, agenouillée, embrassa le sexe de sa tendre moitié et lécha les lèvres
humides.
Léa versa un peu du champagne de sa coupe sur son ventre, laissa couler sur sa
vulve le vin blanc.
Sa puce lapa le liquide puis téta le clitoris, le tourmenta du bout de sa
langue tendue en pointe.
- Pipi.
Marie connaissait bien ce message qui n'était pas l'apanage de sa chérie.
La jeune femme colla sa bouche contre le sexe de son bonheur et laissa venir le
jus chaud.
Léa se détendit, urina sans retenue, inonda la gorge de sa puce qui déglutit.
Les jeunes femmes s'embrassèrent.
Marie masturba Léa avec un doigt pressant et s'agitant sur le clitoris tendu.
Léa soupira en se caressant les seins puis le plaisir arriva, envahit son
clitoris et le doigt devint son compagnon de voyage vers l'orgasme.
La jeune femme rit en caressant la main de Marie et jouit.
Les deux filles rirent ensemble.
- Tu as un doigt merveilleux, mon amour!
Léa, les yeux brillants, incapable de cesser de sourire, laissa la main de
Marie continuer de lui caresser la vulve.
Le plaisir prolongé entraînait Léa vers des songes délicieux auprès de son amour,
vers des étreintes aquatiques et sur les plages de sable blanc, vers des
baisers et des caresses aux de mille soupirs murmurés dans le creux d'une
oreille attentive.
Léa se releva avec Marie et les jeunes femmes rirent en s'enlaçant, en se
caressant avec des gestes lents.
- On va manger ?
- D'accord ! J'ai très faim! Et toi ?
- Je pourrais te dévorer en guise d'amuse-gueule.
Léa enfila la robe de satin rose qu'elle venait d'acheter et enfila des talons
aiguilles noirs.
Marie chaussa des sandales en corde jaunes et prit une pochette assortie.
Les jeunes mariées passèrent des foulards en mousseline de soie sur leurs
cheveux libres.
Celui de Léa était rose et celui de Marie écru.
Marie retourna dans la chambre et enfila une culotte de dentelle blanche pour
Léa.
Marie et Léa entrèrent dans le restaurant bondé.
Léa parcourut le lieu d’un œil rapide.
Des femmes mangeaient au bar en se serrant les unes aux autres, discutaient et
s’embrassaient, avec des yeux brillants et un verre à la main.
Les tables prises d’asseau réunissaient des groupes de femmes riant et criant
qui fouillaient dans des assiettes de viande.
Marie se fraya un passage au milieu des corps enlacés, couverts de sueur et en
partie dénudés.
Sur un plancher naturel et usé toutes ces femmes s’amusaient sans faire
véritablement l’amour, se contentant de s’exciter, de laisser s’exprimer les
besoins charnels au contact d’une amie.
La musique rythmée était assourdissante.
Léa laissa avancer sa femme vers le bar, se laissant caresser par-dessus sa
robe et baiser le visage.
Marie atteignit le bar et chercha des yeux l’une des serveuses vêtues de robes
noires.
Léa retrouva Marie et glissa une main dans la culotte de son amour, glissa un
doigt entre les fesses humides.
Marie sourit et se tourna vers Léa qu’elle embrassa à pleine bouche.
Une jeune femme, un verre à la main et le regard trouble, remonta la robe de
Léa et caressa les petits seins.
Léa se colla contre la robe de sa puce sentit sur sa peau nue le contact du
tissu délicat.
Marie prit le verre de vin et but une gorgée avant de recommencer d’embrasser
sa chérie.
Les deux femmes embrassèrent leur nouvelle amie, partagèrent avec elle leur
salive baignée de vin.
La bave violacée coula sur les poitrines des trois filles.
Léa hurla à une serveuse toute proche qu’elle désirait un steak bleu sur un
parterre d’olives avec une cruche de vin rouge.
Marie sentit des mains l’enlacer par derrière et le corps d’une femme muni d’un
gode se presser contre ses reins.
Cette femme embrassa Léa.
- Je peux baiser ta femme ?
Léa, la main restée dans la culotte, soupira non.
Marie sourit et embrassa à son tour cette inconnue.
- Je ne suis pas libre.
- Dommage.
Marie sentit la femme s’écarter et les jeunes mariées se retrouvèrent un
instant seules.
Le doigt de Léa glissa dans l’anus de son amour.
- Je mouille. J’ai envie de toi.
- Moi aussi mon cœur.
Un couple s’approcha.
- Bonjour les miss.
Bonjour.
Les quatre filles s’embrassèrent.
- Vous voulez boire à notre table.
L’une des filles indiqua à Léa et Marie une table où cinq cruches entamées
trônaient, entourées d’une dizaine de verres.
- On fête la thèse de Charlotte.
- C’est gentil de nous inviter. On y va ?
Marie approuva.
Léa partit vers la table avec l’une des deux filles qui la tenait par la main.
Marie continua d’embrasser l’autre fille tout en retenant culotte tirée vers le
bas.
- Non… Non…
Marie suivit la fille et trouva Léa sur les genoux d’une jeune femme qui la
caressait.
Léa avait sa robe relevée sous les aisselles, la bouche collée à celle d’une
fille debout.
- Charlotte.
Marie félicita la jeune femme et l’embrassa en se laissant caresser les seins.
Charlotte était grande et mince, blonde à la poitrine menue.
Elle avait une belle bouche rose accompagnée de deux grandes fossettes.
Charlotte était dans les bras d’une jeune femme qui la caressait en discutant
avec une autre fille.
Marie prit le verre de vin qu'une femme lui tendait et but en laissant couler
sur sa robe le liquide rouge.
Léa se leva et lécha le visage de son amour.
Une femme déshabilla Charlotte et la força à boire une cruche de vin.
La jeune thésarde hurla qu'elle aimait la terre entière qu'elle voulait faire
l'amour.
Elle monta avec l'aide de deux amies sur la table et fut vendue.
Ses amies proposèrent 50$ pour en disposer.
Deux femmes acceptèrent.
Elles traînèrent Charlotte hors du restaurant et la menèrent dans leur véhicule
tous terrains.
Elles attachèrent charlotte, la bâillonnèrent et la couchèrent sur le dos.
L'une des femmes brancha l'allume-cigare tandis que son amie urinait sur leur
esclave d'une heure.
Charlotte ne trouvait pas la force de se refuser.
Elle embrassa le sexe trempé d'urine et urina elle-même en pleurant.
La jeune femme vit ses propriétaires se déshabiller et s'embrasser.
Elle songea à Amy, sa fiancée et espéra la retrouver bientôt.
- Tu vas souffrir ma belle.
L'une des femmes apporta l'allume-cigare et brûla les tétines de Charlotte.
La fille se tordit en tirant sur ses liens.
- Tu vas aimer, tu verras.
Charlotte sentit son clitoris massé et lentement naquit une sensation de
plaisir.
La fille regarda le plafond de la voiture taché de sang.
Charlotte s'abandonna, laissa venir un orgasme mêlé à la douleur de ses
tétines.
Elle jouit en mordant le bâillon et observa l'une des femmes préparer des fils
électriques, l'un bleu et l'autre rouge.
Charlotte se débattit.
Elle devina qu'elle allait souffrir et ne le souhaitait pas.
Elle hurla dans sa tête Amy mais la préparation continuait dans la nuit.
Les fils branchés à la batterie de la voiture, une femme fit quelques
étincelles pour tester le système.
L'extrémité mise à nu du fil bleu traversa la cloison nasale.
Charlotte, le visage couvert de sang ouvrait de grands yeux de détresse et
tirait sur ses liens.
Une femme lui caressa les pieds et la jeune esclave finit par se calmer un peu,
éprouver du plaisir.
Soudain elle sursauta en se contractant.
Le fil rouge venait de se planter dans la plante de son pied droit.
La jambe se raidit.
Le fil rouge retiré laissa un petit trou ensanglanté et Charlotte secouée,
tétanisée, incapable de se calmer.
Elle chercha à se traîner dehors mais reçut une nouvelle décharge.
La jeune femme supporta la décharge électrique, sentit son cœur battre à grande
vitesse.
Charlotte était entièrement dégrisée.
Amy ne viendrait pas la chercher.
Charlotte vit le fil rouge au-dessus de son ventre et sentit son clitoris
dégagé du capuchon.
La jeune femme s'apprêta à supporter la décharge électrique sur son clitoris
mais la douleur fut si violente qu'elle s'évanouit.
Léa, assise, embrassait deux femmes occupées à la caresser.
Elle les laissait faire en tenant Marie par la main.
Sa femme s'était accroupie et léchait le sexe d'une fille debout qui lui
caressait les cheveux en gémissant.
Charlotte accepta de suivre les deux femmes, de les accompagner à Perth pour
rejoindre un bordel auquel Amy l’avait vendue pour de la poudre.
Charlotte, effrayée et épuisée, les tétines brûlées et le sexe en feu se laissa
piquer, accepta de recevoir sa première dose qui allait rapidement l’asservir à
ses propriétaires.
L’aune des femmes lui demanda de venir à ses pieds et Charlotte obéit en
silence, passa à quatre pattes à l’avant du véhicule et se coucha aux pieds de
la passagère, l’une de ses propriétaires.
La femme la frappa avec une matraque noire.
Charlotte s’écroula et lécha les talons aiguilles devant-elle.
Emportée par le liquide brûlant dans ses veines, la jeune femme se traîna aux
pieds de sa maîtresse et s’excusa sans savoir pourquoi.
Charlotte finit par perdre connaissance sans ressentir la moindre douleur.
Marie ressentit l’envie d’uriner et regarda Léa écrasée contre le mur de crépi
blanc par une jeune femme en jupe claire et soutien-gorge blanc.
Sa libellule suffoquait en subissant la fouille de son sexe par les mains
potelées qui la griffait et la faisait saigner.
Léa, la tête appuyée sur l’épaule de la grosse femme vit Marie et lui sourit.
Les jeunes mariées ne se quittèrent plus des yeux et Léa se mordit les lèvres
pour ne pas hurler de douleur.
Elle avait les mains posées sur les grosses fesses flasques de la jeune femme
la tourmentant et pétrissait ces chairs graisseuses en gardant les jambes
écartées, relevées sur les cuisses dodues.
Marie articula pipi avec une grimace, des grands yeux et un geste en direction
de son bas ventre douloureux.
Marie serra les cuisses en riant et s’approcha de Léa.
- Viens mon amour je vais enlever ma culotte.
Léa, les yeux mi-clos, se dégagea avec difficulté puis courut avec Marie jusque
dans la rue.
Léa, le sang maculant son ventre et ses cuisses, s’appuya à un arbre et regarda
Marie.
La jeune femme tira sur sa culotte et en se déhanchant la fit glisser le long
de ses cuisses avant de la lâcher.
Les bout de tissus descendit seul jusque sur les chevilles de Marie.
La fille s’accroupit en écartant ses genoux et urina.
Léa la regarda faire en se masturbant du bout de ses longs doigts effilés.
Elle aimait voir Marie avec une culotte baissée, la trouvait touchante et
fragile, l’aimait davantage.
Le plaisir de voir Marie en culotte lui était venu par sa femme elle-même,
lorsqu'elle avait décidé de porter des sous-vêtements en son absence, pour se
réserver à elle.
Marie exigeait de Léa qu'elle soit là lorsqu'elle enlevait sa culotte et,
éventuellement, son soutien-gorge.
Léa tendit une main à sa puce chérie et l’aida à se relever.
Marie passa sa culotte par ses pieds et l’abandonna dans la flaque d’urine.
Le couple s’enlaça en s’appuyant contre une voiture de sport rouge.
Les jeunes femmes s’embrassèrent en se mordillant les lèvres puis Léa écarta
les jambes pour recevoir sa femme contre son ventre.
- On rentre à l’hôtel ?
- Oui…
Les filles cherchèrent des yeux leur voiture avant de se séparer.
Se prenant par la main, elles allèrent jusqu’au véhicule et virent dans la
voiture voisine deux filles faire l’amour avec un gode-ceinture porté par la
fille dessous.
Les deux amours regardèrent ces filles accouplées continuer de s’aimer et Marie
enlaça la taille de Léa.
La fille aux jambes écartées qui venait à la rencontre du gode de son amie,
griffait le dos de celle ci sous un tee-shirt taché de sang.
Léa frissonna.
Marie observa la mer calme, les bateaux immobiles, le paysage posé, inerte.
Léa vint enlacer la taille de sa femme par derrière et posa son menton sur
l'épaule gauche.
- Tu penses à quoi, mon amour ?
- A toi, à nous… Je suis vraiment heureuse comme jamais je ne l’ai été. Je
voudrais un enfant avec toi.
- Moi aussi Marie. Je n’ai jamais cru possible de le désirer autant. Tant avoir
envie de cet enfant.
- Je ne sais pas ce qui nous arrive. Je ne sais plus. Même avec ma sœur,
Véronique, c’était différent. Avec toi je me sens forte, invulnérable, rassurée
auprès de toi. Je peux rester des heures à t’attendre ou à te regarder dormir
avec un bonheur total. Ma seule peur est de te perdre, de te voir disparaître.
Devant cette mer calme j’ai l’impression de voir notre vie, de voir notre
chemin vers la Chine. Je suis certaine de t’aimer, de ne désirer que toi pour
tout le reste de mes jours. Oh ! Mon amour. Tu vois… Je crois que je vais
pleurer. Ce n’est pas si souvent ces derniers mois mais là, à cet instant, je
peux plus me retenir, j’ai si peur de te perdre, je suis si heureuse.
Marie sanglota en silence, en regardant la mer paisible devant elle.
Léa serra très fort Marie dans ses bras.
Le coeur des deux filles battaient ensemble à toute allure.
Léa chercha la bouche de son amour et les jeunes femmes s'embrassèrent en
silence, dans le bain des larmes de Marie.
Léa marchait seule sur le sable blanc.
Elle songeait à Marie et Oïa.
Elle essayait d'imaginer leur vie à trois à Perth, dans sa grande maison de
bois.
Léa, vêtue d'une courte jupe blanche et d'un chandail rose, avançait pieds nus,
ses longs cheveux blonds libres dans le vent déjà chaud.
Marie dormait dans la chambre d'hôtel, étendue et paisible sur la couche
défaite après une nuit de jeux amoureux.
La jeune femme, nue, portait un collier en or autour du cou et un bracelet de
coquillages autour de sa cheville droite.
Marie écouta les bruits de la chambre, entendit le ronflement lointain d'une
machine.
La fille ouvrit les yeux en souriant, regarda le plafond jaune pâle sur lequel
elle avait posé ses grands yeux gris en s'abandonnant aux caresses de sa femme.
Marie s'étira en se cambrant puis s'assit sur le lit.
Elle se leva et alla boire au robinet de la salle de bain.
Elle se passa de l'eau sur le visage et se dévisagea dans la glace.
Ses traits étaient gonflés de sommeil, ses cheveux en bataille, les pointes de
ses seins tendus.
Marie se caressa la poitrine puis se demanda où pouvait être Léa.
Marie traversa le salon et passa sur la terrasse.
La mer était calme, le ciel bleu, la plage déserte.
La jeune femme reconnut Léa près de l'eau, la distingua nue auprès de ses
vêtements.
- Léa ! Léa !
Léa salua sa femme de son bras droit et lui fit signe de la rejoindre.
Marie se tourna et chercha des yeux de quoi se vêtir.
Elle passa la nuisette jaune pâle de Léa et courut dans le couloir.
Elle fit demi-tour, enfila des mules de cuir rouges et ressortit.
La jeune femme arriva à l'ascenseur où un couple attendait en se tenant par la
main, Deux filles rigoureusement identiques, grandes et blondes, en tailleur
bleu nuit.
L'une d'elles sourit à Marie avant de se tourner vers sa compagne et de
l'embrasser longuement.
Marie les trouvait belles, supposa qu'elles étaient des clones.
Peut-être étaient-elles nées dans des pays différents, achetées par des
laboratoires concurrents.
Les deux filles semblaient amoureuses et se découvrir.
Marie les laissa entrer les premières dans l'ascenseur.
Toutes les trois descendaient.
Marie observa le couple qui semblait l'ignorer, s'enlaça et se caressa en
murmurant des mots d'amour.
Léa nageait une brasse lente en plongeant sans cesse sous l'eau.
Elle attendait la venue de Marie et soudain la distingua dans l'eau, vit le
corps nu de son coeur approcher.
Les deux filles se retrouvèrent et s'embrassèrent avant de s'enlacer.
Elles brassèrent l'eau avec leurs jambes pour se maintenir à la surface puis se
remirent à nager.
L'une près de l'autre, elles nagèrent en longeant la plage, se frôlèrent en
riant, se caressèrent la tête et le dos, les fesses et les jambes.
Les jeunes femmes retournèrent nues à l'hôtel s'assirent à une table en
terrasse et commandèrent un petit déjeuner sucré.
Les filles s'embrassèrent et rapprochèrent leurs fauteuils.
Elles se caressèrent en écartant leurs jambes, se masturbèrent jusqu'à
l'arrivée de la serveuse.
La fille, en tablier blanc avec une voilette dans les cheveux, déposa les
petits déjeuners puis retourna aux cuisines en toute discrétion.
Léa demanda à Marie comment elle trouvait cette serveuse.
- Charmante.
- On pourrait la louer pour cet après-midi. Qu'en penses-tu ?
Marie approuva et embrassa longuement sa femme.
Léa servit le thé puis tartina des croissants tandis que Marie la caressait en
l'observant faire.
- Tu fais ça mieux que moi.
Léa lui sourit.
- Merci mon amour.
- Embrasse-moi.
Léa baisa les lèvres de Marie.
- Écarte les cuisses, laisse moi te masturber. J'aime te donner du plaisir.
Léa, les joues rosies et les tétines tendues, avait de plus en plus de mal à
s'appliquer.
Elle finit par abandonner le couteau à beurre et embrassa tendrement sa femme.
Léa se laissa peu à peu mener à l'orgasme, laissa les doigts de Marie malaxer
son clitoris gonflé, plonger entre ses lèvres pour caresser son vagin exacerbé.
Marie sentit son sexe se contracter, le plaisir s'accentuer le long des parois,
l'orgasme naître là, submerger son trou baveux, sa vulve fébrile, son clitoris
en retard dans cette montée de jouissance.
Léa s'agrippa aux seins de Marie, les massa nerveusement en les serrant, pour
jouir en pleurant, en remerciant son bonheur de la rendre si heureuse, de tant
la combler.
Léa entra dans le magasin de vêtements.
Marie essayait une robe en mousseline de soie noire couverte de broderies
roses, blanche et jaunes représentant de grosses fleurs.
Léa longea les vêtements suspendus sur les cintres et s'arrêta sur un ensemble
marin bleu à liserés blancs.
- Bonjour Léa.
- Bonjour mon amour.
Marie alla embrasser sa femme.
- Elle te plait cette robe ?
- Très sexy avec cette transparence. J'ai envie de t'aimer ici, ma chérie.
- Je vais prendre avec les talons aiguilles noirs près de la banquette.
Léa observait le devant dénoué de la robe de Marie, Les seins en partie nus,
les tétines pointues marquant le tissu.
- Et toi ?
- Je vais passer cet ensemble.
- Il est mignon.
Léa partit dans une cabine et se déshabilla.
Devant la grande glace elle se trouva belle, longiligne et bronzée avec ses
cheveux longs et son beau visage.
La fille se caressa les seins et le ventre, descendit ses doigts entre ses
cuisses.
Léa était déterminée à se masturber jusqu'à l'orgasme.
Elle massa son clitoris, caressa ses lèvres et fouilla son vagin.
Le plaisir né de la vision de Marie se prolongeait au bout des doigts engagés
dans un long échange avec le sexe chargé d'écume.
Léa s'appuya contre la glace avec une main et soupira.
- Marie...
Marie poussa la porte de la cabine et sourit en voyant Léa occupée à s'aimer.
Marie entra et enlaça sa femme.
Elles s'embrassèrent en silence, avec fougue.
Marie plaqua Léa contre la glace puis s'accroupit devant le sexe luisant de son
amour.
- Fais-moi jouir ma puce. Fais-moi jouir.
Léa caressa la chevelure dorée de sa femme et écarta les jambes en se dressant
sur la pointe de ses pieds chaussés de talons aiguilles transparents.
Marie lécha la vulve et l’intérieur des cuisses de sa libellule, caressa les
jambes et le ventre, les fesses et l’anus.
Léa caressa la glace de ses mains posées à plat sur le verre, lâcha de longues
plaintes lascives entre ses lèvres frémissantes et hors de son sexe d’épaisses
sécrétions épicées.
La jeune femme se tendit en tremblant, arqua son corps maigre à l’ossature
saillante et jouit sur la bouche de Marie, sur son bonheur accolée à son sexe
béant, repu de tendresse, dégoulinant en toute confiance dans la gorge qui
l’aspirait.
- Mon amour… Mon amour.
***
Le soleil se leva lentement au-dessus de l’horizon.
Limace, étendue dans le filet d’eau qui longeait la ruelle boueuse releva la
tête un instant.
Le cochon tacheté qui la suivait sans relâche depuis plusieurs jours dormait un
peu plus loin, au milieu d’une herbe sauvage qui avait envahit le bord des
maisons de terre alignées dans la ruelle des arrières cours.
La jeune fillette couverte de croûtes purulentes et d’hématomes multicolores
retrouva le goût de la semence de l’animal, se lécha les lèvres et rampa.
Limace atteignit l’herbe et se traîna dans une pièce humide où un chien étendu
la regardait d’un œil méfiant.
Limace alla le sucer et avala le liquide.
Cette première tétée du matin lui redonna le courage de continuer.
Le mâle relevé lui lécha les fesses et l’anus.
La jeune fillette aimait la douceur de ces caresses buccales, aimait être
choyée.
Son amant, le cochon, semblait l’oublier.
Elle passa une porte qu’elle repoussa pour la fermer puis continua de traverser
la maison.
Deux jeunes femmes nues et blanches avec de longues marques de fouet sur leur
ventre et leurs mamelles dormaient dans les bras d’un homme à la verge
minuscule.
Le mâle ronflait faiblement dans un pantalon ouvert de toile bleue et une
chemise déboutonnée en flanelle noire.
L’une des filles s’éveilla et observa Limace.
La jeune fillette s’immobilisa, sachant qu’elle n’irait pas plus loin.
La jeune femme l’attrapa par un bras et la traîna auprès du mâle.
Elle suça la verge rebondie et en étira un petit pénis qu’elle fourra dans le
vagin de Limace.
La fillette se laissa caresser et embrasser par la jeune femme puis fit aller
et venir le pénis le long de ses muqueuses déchirées qui se remirent à saigner.
L’homme se réveilla à son tour et sourit à son esclave.
Il la tira à lui par les cheveux et l’embrassa en la mordant.
De sa main libre il gifla Limace et lui hurla d’accélérer, de lui donner plus
de plaisir.
La jeune fillette ondula en pleurant avec l’aide de la jeune femme qui la
tenait fermement par le cou.
Soudain la semence gicla dans le petit réceptacle, lubrifia le sexe gorgé d’un
sang épais qui coagulait rapidement.
Le mâle grogna.
Il écarta Limace d’un geste brusque, se dégagea des jeunes femmes qui
l’entouraient et se leva.
***
Miel soupesa le tronc d’arbre puis l’écarta.
La jeune femme regarda rouler en silence le blindé léger dans le chemin tracé
au milieu de la forêt exubérante.
Miel contrôla machinalement si le cran de son arme était en place.
Le véhicule s’arrêta près de la rivière en contre-bas, sous de grandes fougères.
Trois filles s’empressèrent de cacher le blindé puis rejoignirent Miel.
Une lumière diffuse et faible ondulait dans la forêt.
Les quatre filles écoutèrent la nuit, puis partirent dans la direction de cette
lumière.
Chacune portait un fusil mitrailleur et une tenue sombre.
Les formes noires de constructions se découpèrent dans le fond de la lumière
plus intense.
Le commando s’arrêta et par des signes précis se distribuèrent les axes de
l’attaque.
Miel regarda ses compagnes s’éloigner, disparaître dans la nuit, puis se
dirigea à son tour vers le village silencieux.
La fille stoppa près d’une maison plongée dans l’obscurité et laissa son
instinct, ses sens lui donner une impression de sa situation.
Des souffles de personnes qui dorment, une odeur de sueur d’homme, de sexe, de
sang et d’urine.
Une chaleur diffuse venue de la maison, une fraîcheur au ras du sol, une
certaine humidité.
Aucune ombre furtive, aucune surveillance du village.
Aucun animal aux aguets, aucun chien. Pas d’odeur de cochon.
Le bruit soudain d’un corps qui se tourne, d’une bouche qui murmure.
Une jeune fillette pleure puis se tait brusquement avec un bruit de coup.
Une claque, une femme.
- Suce !
Le silence retomba sur le village.
Un chien sortit sur le pas de porte, huma l’air et se tourna vers Miel.
La jeune femme gloussa telle une chienne en chaleur et le mâle approcha avec
méfiance.
Miel saisit le poignard noué sous ses mamelles et se tendit.
L’animal s’arrêta et en un souffle, celui du déplacement du bras de la jeune
femme, eut la gorge entaillée.
Miel se jeta sur la bête et termina de la neutraliser.
Elle lécha la gorge ensanglantée et but en se barbouillant le visage.
Accroupie, Miel descendit son masque de vision nocturne sur son œil gauche.
La jeune femme se répéta, juste les hommes, juste les hommes, …
Elle se souleva lentement et regarda par la fenêtre.
Juste un homme étendu sur le dos avec entre ses cuisses une jeune fillette
occupée à le sucer.
Une fille nue sodomisait la jeune fillette avec un gode laqué.
Trois autres esclaves enfermées dans une cage portaient des cagoules lassées
sur leur tête et des cordelettes à leurs poignets attachés aux barreaux.
Deux têtes tranchées de filles pendaient par les cheveux à la porte ouverte de
la maison.
Le sang gouttait encore des cous sectionnés.
Les restes des corps, prosternés sur le sol de terre battue, étaient en partie
dévorés et embrochés par de gros bambous enfoncés dans les anus.
Miel vit un chien enroulé sur lui-même qui dormait auprès d’une fille couverte
de zébrures de fouet.
Un cri aussitôt étouffé arriva de la maison voisine.
Miel longea le mur et passa la porte.
Elle tira sur le chien, fit éclater le crâne.
La jeune femme se lança sur l’homme et enfonça la lame du poignard dans la
gorge puis dans le crâne.
Le mâle se débattit un peu.
Miel se retourna et, sur ses gardes, observa la pièce.
Personne ne bougeait.
Miel se baissa doucement et attrapa la jeune fille par un bras.
Elle lui retira le gode du rectum en observant les réactions de l’esclave
terrifiée.
Miel marcha lentement vers la porte et sortit.
Elle se glissa dans les hautes herbes et se déplaça à pas feutrés vers le point
de rendez-vous.
Les autres filles du commando arrivaient.
Trois jeunes filles.
Le groupe rejoignit le blindé.
Deux doctoresses installèrent les jeunes fillettes dans des cuvettes et les
lavèrent.
Miel envoya quelques messages.
Les doctoresses attachèrent les jeunes fillettes avec des sangles puis
cognèrent la paroi de l’engin de deux coups.
Miel souhaita bonne chance aux doctoresses en refermant les portes du véhicule.
Le blindé démarra et la conductrice lança l’engin dans le chemin carrossé.
Miel et son petit groupe de filles restèrent près de la rivière une heure puis
s’éloignèrent vers l’arbre de récupération.
***
Marie s’écroula dans le fauteuil blanc placé devant la piscine de l’hôtel.
Léa l’observa et, affolée, lui demanda ce qui arrivait.
Marie lâcha le téléphone portable et, livide, pleura en silence.
Léa regarda autour d’elle, appela la maîtresse nageuse éloignée.
- Que se passe-t-il, mon amour ? Qui a-t-il ?
Marie défaillit et perdit connaissance.
Léa ramassa le téléphone.
L’appel était interrompu.
La maître nageuse attrapa Marie qui basculait en avant et la retint sur le
fauteuil.
- Que se passe-t-il ?
- Je ne sais pas… Je ne sais pas… Elle vient de recevoir un coup de téléphone.
- Tenez-la. Je reviens.
- Oui.
La maîtresse nageuse courut chercher une trousse blanche et fit signe au bar
voisin d’appeler une doctoresse.
Léa tapota les joues de son cœur en vain.
Un peu d’alcool fort réveilla Marie qui regarda autour d’elle et soudain se
souvint.
- Mon amour… Mon amour… Elles ont… Oïa… Hier… Léa ! Léa ! Oïa… Oïa… Tu
comprends !
Marie se remit à pleurer et Léa frémit.
En un instant elle comprenait.
Elle réalisa ce qui arrivait à Marie, ce qui venait d’arriver en Chine.
Marie regarda Léa et l’enlaça par le cou.
- Mon amour…
Marie regarda l’hôtel, les balcons blancs, la piscine, les filles intriguées,
le ciel et le soleil.
A cet instant précis elle redevenait la maman de Limace, de leur Oïa, elle retrouvait
sa fille, son amour, son enfant, sa chair.
Comment ? Comment l’avaient-elle retrouvée ? Où ? Où était-elle ?
Une doctoresse approcha et Marie se contracta en souriant.
- Merci. Je vais mieux. Je suis désolée de vous avoir inquiétée.
- Laissez moi vous examiner…
- Merci. Je vous jure. Je vais beaucoup mieux. Léa, tu m’accompagnes dans la
suite, je vais dormir un peu.
La maîtresse nageuse aida Marie à se relever et les jeunes mariées partirent.
- Comment cela s'est-il passé ?
- …
- Elle va bien ? Elle est comment ?
- …
- Bien sûr que je veux la voir ! Bien sûr.
- …
- Pas loin de Darwin.
- …
- On vous y retrouve disons… Dans trois heures.
- …
- D’accord.
- …
Marie raccrocha et regarda Léa inquiète, debout près de la commode.
- On va à Darwin, il y aura un avion. Mon amour tu vas devenir maman.
- Marie pleurait sans pouvoir s’arrêter. Oïa est en soins intensifs dans un
avion en direction de la France avec une dizaine d’autres bébés. Je n’en
reviens pas. Vite ! Léa ! La voiture.
Léa rit et se précipita sur les clefs.
Les jeunes femmes courent dans les couloirs, démarrèrent en trombe et
s’élancèrent sur l’autoroute.
Léa conduisait.
La voiture de sport filait sur le goudron chaud.
Marie ne cessait de regarder l’heure, de regarder les panneaux de signalisation.
Elle observa un avion de ligne se diriger vers Darwin, préparer l’atterrissage.
Marie se jeta dans les bras de Miel.
Les jeunes femmes s’embrassèrent avec fougue.
- Comment as-tu fais ?
- Un coup de chance, comme d’habitude, et un peu de flair.
Miel prit la main de Marie et entraîna son amie dans l’avion.
L’engin s’élança sur la piste et s’envola.
Marie présenta Miel et Léa.
Les filles se baisèrent les lèvres avec respect et se sourire.
Léa leur proposa d’aller se changer, se doucher et dormir.
Le voyage durerait longtemps et les en France elles auraient peu de temps pour
se reposer.
Marie remercia Miel qui leur indiqua une chambre ouverte.
Marie sourit à Léa et les deux filles se retirèrent.
- Prenez un somnifère. Il y en a sur la table. Le tube bleu.
Miel regarda la porte se refermer et partit vers la cabine de pilotage.
***
Marie s’éveilla en sursaut.
Ruisselante de sueur, elle chercha dans l’obscurité sa femme et entendit le
bruit sourd des moteurs de l’avion.
Léa dormait en lui tournant le dos, recroquevillée et suçant le pouce.
Marie avait déjà remarqué que sa tendre chérie retournait à un état juvénile
lorsqu’elle était très fatiguée, dépassée par la situation dans laquelle elle
se trouvait.
Léa parlait alors parfois dans son sommeil, appelait sa maman et pleurait.
Marie la consolait, la réveillait délicatement et l’aimait avec d’infinies
précautions.
Léa se blottissait ensuite dans les bras de son amour avant de plonger dans un
sommeil plus serein, réparateur de l’épuisement mental.
Marie se leva et alla uriner dans de petits toilettes.
La jeune femme se demanda à qui pouvait bien appartenir ce gros avion qui les
emmenait en France.
Des filles discutaient derrière la porte de la chambre.
Marie passa un déshabillé en satin blanc et ouvrit la porte.
Deux jeunes femmes en tailleur bleu marine, armées de pistolets et de couteaux
à la ceinture lui demandèrent si tout allait bien.
- Oui. Merci. Où sommes-nous ?
- Environ au milieu de l’Afrique.
- Miel est libre ?
- Elle doit être en réunion. Vous voulez que je l’appelle ?
- Non. Je voulais discuter un peu.
- Il y a un bar dans la pièce voisine, si vous voulez.
Marie regarda la chambre plongée dans l’obscurité et distingua Léa endormie.
- Allons.
- Je suis Laure. Je fais partie du groupe de Miel depuis trois mois. Mélanie va
rester là au cas où votre femme se réveillerait.
- C’est gentil.
Marie suivit Laure dans un couloir étroit et découvrit un bar spacieux aux
fauteuils de cuir blanc.
Une jeune femme en tailleur rouge les invita à s’asseoir et leur demanda ce
qu’elles voulaient boire.
Marie commanda de l’eau minérale et Laure fit de même.
Le déshabiller de Marie se déboutonnait peu à peu, dévoilait les seins gonflés
et les cicatrices du passé.
Laure observa l’ouverture du tissu et demanda à Marie si elle voulait se
déshabiller.
Marie se mit nue.
Laure remercia la serveuse pour les verres d’eau.
- Voyez-vous, retrouver Oïa après ces mois d’absence, presque un an, me
replonge dans mes dernières missions, en Afrique et en Asie. En revoyant ce
passé, je crois que je ne pourrais plus vivre ça. J’ai supporté des souffrances
inimaginables, vu tant de morts.
- …
- Je trouve très bien qu’il y ait des jeunes femmes capables comme vous de
prendre la suite, de chasser de cette terre les derniers hommes. Lorsque je vois
ce qu’ils sont capables de faire, je me demande s’ils font partie de
l’humanité. Les lois, les sociétés étaient vraiment organisées pour qu’ils
puissent vivre en paix avec nous, les femmes pour esclaves.
- …
- Je me souviens de maman qui obéissait sans penser, sans discuter, les ordres
de mon père. Je me souviens de Véronique, ma sœur, morte sans que cela dérange
le moins du monde qui que ce soit. Tu te souviens de ces pays où les hommes
tuaient les femmes, leurs propres femmes, sans aucune raison, juste parce
qu’ils le désiraient. C’est atroce un monde où règnent les hommes. Il y a en
eux un mélange de bête et de barbarie qui leur donne des idées folles de
meurtre qu’ils justifient sans état d’âme.
- …
- Les filles qui naissent maintenant ne vont pas connaître ça car les derniers
hommes vont être exterminés, mais il n’y aura jamais de paix tant qu’un homme
vivra sur terre. C’est étrange d’en arriver là mais quel que soit la position
sociale, le pays, le niveau intellectuel ou de conscience, ces êtres finissent
toujours par s’abandonner à une sauvagerie qui dépasse de loin celle des
animaux.
- …
- J’ai eu une période où je souhaitais devenir zoophile, amoureuse d’un grand
chien blanc ou d’un cheval à crinière blonde. Je ne cessais de les tourmenter,
les masturber et les sucer. Me retirer dans les montagnes et vivre avec les
animaux. Une vache, quelques poules… Et puis, en fait, les hommes ne m’ont pas
beaucoup donné le choix. Maintenant, je suis très bien avec Léa, heureuse entre
femmes.
Laure sourit et tira d’une de ses poches une photo pliée en deux.
- C’est la photo de ma femme. Caroline. On s’est connu à Toulouse, il y a deux
ans, en hiver. On est tombé amoureuses tout de suite et puis après un an de vie
commune à Paris on a décidé de se marier. Maintenant on est à Paris, dans le
VII ème, dans un appartement au dernier étage d’un immeuble des boulevards.
Caroline a ouvert son agence immobilière en bas de l’immeuble.
- J’espère aussi vivre à Paris avec Léa et Oïa. Je ne pensais d’ailleurs jamais
pouvoir dire cela… C’est… J’ai l’impression d’un rêve.
- Avec Caroline, on veut une fille. On n’est pas vraiment décidées qui de nous
deux va la porter. Moi, j’ai envie mais je crois que ce sera Caro, elle sera
sur Paris. La seconde, ce sera moi.
Laure sourit et son regard s’échappa de l’avion, voyagea en un éclair auprès de
Caroline et de Paris.
Marie but une gorgée et observa la serveuse.
La jeune femme nettoyait des verres et, de dos, ses cheveux noués dégageant sa
nuque, elle était grande et mince, rappela à Marie un souvenir agréable et
lointain, un amour indéfinissable oublié mais bien présent en elle.
Marie chercha dans sa mémoire et glissa ses doigts entre ses cuisses. Elle se
masturba du bout des doigts, caressa ses lèvres et l’entrée de son vagin, massa
son clitoris.
Le cœur accéléra le rythme des battements et une chaleur diffuse envahit le
corps de la fille.
Marie se caressa également les seins, pinça les tétines, écarta les
jambes, glissa en avant sur le fauteuil.
Laure l’observa puis s’agenouilla entre les cuisses de Marie et baisa doucement
le sexe.
Marie posa ses doigts sur la tête de son amie et caressa les cheveux fins,
libres et droits.
- Fais-moi l’amour… Oui…
La serveuse se tourna et observa le couple, Laure agenouillée, Marie soupirant
langoureusement puis haletant en se léchant les lèvres, en gardant les yeux
fermés.
Laure enfonçait sa langue dans le vagin et masturbait le clitoris sans relâche.
Léa descendit une main entre ses cuisses et se masturba dans son sommeil, dans
la position fœtale qu’elle accentua.
L’index et le majeur entraient dans le vagin et passaient sur le bouton durci.
Les seins de la jeune femme s’étaient contractés et avaient gonflé.
Les pointes étaient dures et les aréoles rebondies.
- Léa, mon amour.
Marie venait à la rencontre de la bouche et des doigts de Laure, accompagnait
la jeune femme de coups de reins nerveux perturbés par la montée de l’orgasme.
Son corps se remplissait lentement du désir de jouir, du besoin de mourir
d’amour, d’éclater en un orgasme détaché de toute contrainte.
La serveuse s’approcha de Marie et embrassa la bouche ouverte, les lèvres
épaisses, humides et tremblantes.
Marie tendit sa langue sur celle qui venait en elle et les jeunes femmes
jouèrent avec elles au milieu de l’orgasme qui se déchaînait, traversait chaque
muscle et convulsait le cœur.
Marie embrassa la serveuse comme elle l’aurait dévorée, lui mordit les lèvres
et cogna ses dents contre celles de la jeune femme.
Laure remonta sur le ventre de son amie, remonta entre les seins et rejoignit
la bouche des deux filles.
Toutes les trois s’embrassèrent en bavant. Elle rirent se collèrent l’une
contre l’autre.
Marie proposa aux deux filles d’aller dans la chambre, de rejoindre Léa.
Léa se tourna sur le dos, écarta les cuisses et, des deux mains, se caressa le
ventre et le sexe, l’intérieur des cuisses et l’anus.
Elle se cambra et appela Marie.
Elle frotta le drap défait avec le plat de ses pieds et soupira.
Marie arriva à cet instant.
Elle se masturbe depuis une dizaine de minutes.
Marie rejoignit Léa et, étendue auprès d’elle, lui caressa le visage en lui
baisant les lèvres.
- Je suis là mon cœur, je suis là.
- Mon amour, je t’aime, je t’aime…
Les autres filles se déshabillèrent en suspendant leurs vêtements pour ne
pas les froisser.
Marie, dans les bras de Léa, accueillit Laure et Mélanie qui se couchèrent sur
les jeunes mariées, embrassèrent chacune d’elles en leur caressant les cheveux.
La serveuse arriva à son tour, vint auprès de Léa, lui caressa ses petits seins
et les suça en laissant la main de Mélanie lui fouiller le vagin à pleine main.
Léa chercha les seins de Mélanie, en téta un qui se révéla chargé de lait.
Marie se redressa, croisa ses jambes avec celles de Laure et les deux filles se
dévisagèrent en ondulant l’une contre l’autre, l’une en face de l’autre,
accoudées et heureuses.
Elles gémirent en se mordant les lèvres, sentirent le besoin impérieux de se
retrouver, de se caresser et se s’enlacer.
Elles se prirent les mains et s’assirent en conservant leurs vulves
ruisselantes collées à l’intérieur des cuisses, sur la peau douce et humide
proche des vulves.
Marie s’étendit sur le dos entraînant son amie.
Les deux filles se frottèrent l’une contre l’autre, croisèrent leurs seins dans
un bain de sueur, se déhanchèrent en massant leurs sexes, leurs clitoris
tendus, leurs lèvres sensibilisée.
Laure lécha l’oreille droite de son amie, pointa sa langue à l’intérieur et fit
frissonner Marie qui poussa un cri du cœur joyeux et rauque.
Léa rit en se tournant vers sa femme et les deux filles s’embrassèrent en
soupirant.
Elles se retrouvaient, amantes juvéniles et femmes mariées, s’abandonnèrent aux
tourments infligés par leurs amies et jouirent presque ensemble.
Marie tenta de se retenir, d’attendre sa puce, mais un coup de rein trop
sensuel termina de la faire craquer, l’entraîna dans une longue plainte de
bonheur et des tremblements convulsifs.
Léa la regarda partir dans les délices de la jouissance et laissa fondre son
cœur épuisé, ses sentiments amoureux la mener auprès de Marie, dans les plaines
infinies du plaisir accompli.
Les jeunes mariées s’embrassèrent avec des mots tendres, se léchèrent et se
baisèrent les lèvres en bégayant leur attachement l’une à l’autre, le désir de
rester ensemble pour toujours, de s’aimer, d’élever Oïa avec tout l’amour
qu’elles portaient en elles, avec la générosité et la tendresse de deux mamans
amoureuses.
Lorsqu’elles se turent, elles eurent peur et un court silence les traversère.
Elles se demandèrent si elles n’exigeaient pas trop d’elles même, si elles allaient
être capables d’assumer toute leur vie cet amour au zénith.
Et puis, elles s’embrassèrent et se dirent qu’il n’y avait pas de raison,
qu’elles étaient deux pour faire face aux aléas de leur couple.
La serveuse fit jouir Mélanie puis les quatre filles entourèrent Laure,
l’étendirent sur le lit et la couvrirent de milles caresses et baisers jusqu’à
la faire jouir plusieurs fois en continu.
Miel arriva au milieu des plaintes de Laure et l’observa se tordre de bonheur
dans les bras des jeunes femmes occupées à la rendre toujours plus sensible à
leurs tourments.
Laure sourit un instant à Miel et ferma aussitôt les yeux pour se retrouver
dans les bras de Léa avec la bouche de Marie sur son anus et les mains de
Mélanie et de la serveuse sur le reste de son corps.
Laure Murmura
- Miel… Miel viens
m’embrasser.
Et la jeune femme jouit.
- Laissez la respirer un peu, dit en plaisantant Miel. Elle ne pourra plus me
faire jouir comme elle sait si bien le faire.
Marie tendit une main à Miel et regarda son amie se déshabiller.
Marie connaissait bien Miel, redécouvrait ce corps musclé et frêle qu’elle
avait tant de fois fait jouir, parfois sur ordre.
Miel vit le regard expressif de Marie et elle aussi revit les longues heures
d’étreintes sur les lieux les plus imprévisibles.
Miel s’assit avec pudeur au bord du lit, attendit que Marie vienne se coller à
elle, l’embrasse et la mène auprès de Léa.
Les jeunes mariées se regardèrent un instant et décidèrent sans un mot de
s’occuper de Miel, de la rendre folle de leurs caresses.
La serveuse se leva, prit une douche sans fermer la porte de la petite salle de
bain.
Mélanie la rejoignit puis Laure et toutes les trois s’aimèrent en jouant avec
le jet d’eau.
Elles jouirent debout, dans les bras les unes des autres, leurs têtes ondulantes
posées sur les épaules relevées par les années de natation.
L’avion vibra, pencha vers l’avant et les filles sursautèrent en un instant.
Elles se ruèrent dans le couloir.
Miel courut dans la cabine de pilotage.
Les pilotes rassurèrent la jeune femme, lui montrèrent une ville au loin,
perdue au milieu du désert.
L’arrêt prévu pour prendre un avion français.
Miel se retourna et fut émue de voir ses amies nues et inquiètes dans le
couloir.
Elle sourit et invita les jeunes femmes à regagner la chambre pour s’habiller.
Il y avait une multitude de robes légères dans la penderie.
Marie et Léa se dépêchèrent de se vêtir et allèrent s’asseoir près des hublots.
Un avion des services spéciaux attendait sur une piste à l’écart.
Trois femmes en tailleur discutaient près d’un blindé muni d’une tourelle
armée.
L’aéroport était vide.
Marie sentit les pneus toucher le sol et le goudron défila.
Miel se chargeait de contrôler l’accueil.
Elle gardait sa main droite armée d’un pistolet déverrouillé tandis que Laure
et Mélanie pointaient leurs fusils à lunettes hors de la porte de sortie grande
ouverte.
La serveuse tendit deux gilets pare-balles à Marie et Léa.
- Il y a un problème. Il devait y avoir deux hélicoptères en soutien pour
quitter l’espace aérien du pays.
Miel fit signe aux deux femmes qui s’approchaient.
Marie prit le fusil mitrailleur que lui tendait l’une des pilotes.
- bonjour ! Tout est près pour le transfert. Votre avion a le plein.
- Où sont les hélicoptères ?
- Ils ne sont jamais arrivés. Ils ne nous ont même pas contactés.
- Placez l’avion sur la piste d’envol.
- D’accord. Allô ! Piste 1 ! Prêt au décollage.
L’avion se déplaça lentement, les moteurs au ralenti.
Marie, on va prendre le contrôle du véhicule avant de décoller. Vous restez au
milieu du groupe.
- Louise et Béa se feront passer pour vous. C’est bon ?
- Ok.
- Oui…
Les filles descendirent l’escalier avec prudence puis coururent dans l’autre
avion.
Les pilotes leur souhaitèrent la bien venue, juste avant de quitter la cabine
de pilotage.
Miel passa aux commandes et accéléra.
L’avion s’élança.
Les filles, tendues, attentives au moindre raté, gardaient leurs armes
serrées contre elles.
Miel tira sur le manche et s’envola au-dessus des dunes de sable de la sortie
de la ville.
Elle inclina l’engin vers la gauche et monta à vive allure dans le ciel, plein
sud. Elle dessina une spirale ouverte dans le ciel puis partit vers la mer dont
elle distinguait l’horizon régulier.
L’avion prit de l’altitude et le sol devint une étendue jaune bordée de bleu.
- Nous allons changer notre trajet. Il n’a pas le bateau qui devait amener les
hélicoptères.
Soudain Miel plongea vers le sol et continua sa route vers l’Est au plus près
des étendues désertiques.
Léa chercha la main de Marie et la serra de toutes ses forces.
Léa sourit avec une moue qui cachait mal la peur qui la tenaillait.
Marie lui baisa la bouche et Léa fut surprise que les lèvres de sa femme
fussent si froides.
Léa observa Marie.
La jeune femme était tendue, couverte de sueur et l’œil perçant d’un gris métallique.
Léa ne reconnaissait plus la femme qu’elle venait d’épouser, son amour délicat
et tranquille.
Marie vit la surprise de Léa.
- Il y a un gros risque de nous faire attraper par un missile.
Marie cligna des yeux et regarda Miel.
- Je t’aime.
Léa se blottit contre Marie et pleura en tremblant.
- Je ne veux pas te perdre, mourir maintenant.
- Mon amour. Miel se débrouille très bien dans ce genre d’exercice. Encore un
quart d’heure et ce sera moins dangereux. Il y avait voilà un mois deux
élevages de femmes que nous avons détruit.
Depuis, un groupe d’hommes reste actif et mène une guerria. Ils sont très
mobiles mais ne quittent pas la zone proche de la ville où ils mènent des raids
pour tuer le maximum de femmes. Ils devraient finir par être tués.
Miel appela Béatrice qui contacta le commandement des forces spéciales et donna
leur position.
Miel se tourna vers Marie en souriant.
- Les hélicoptères ont été abattus dans le désert. Ils sont tombés sur un
campement d’hommes. On nous en envoie deux autres. On va se diriger à nouveau
vers la France. Tout ira bien Léa. Ne vous inquiétez plus. Vous verrez Oïa en
soirée.
Léa fondit en larmes et enlaça le cou de Marie.
Les jeunes femmes du commando entourèrent Léa et la réconfortèrent.
Elles étaient toutes très fières de cette mission qui réussissait et étaient
attendries par la sensibilité de Léa, son amour pour Marie qui la rendait belle
et fragile.
***
Oïa s’éveilla.
Elle ouvrit les yeux et hurla.
Rien autour d’elle ne ressemblait à ce qu’elle connaissait. Ni les couleurs, ni
les odeurs, ni les bruits. Rien.
Une infirmière penchée sur elle l’effraya par la blondeur des cheveux et la
pâleur de sa peau.
Oïa se débattit mais les sangles qui la maintenaient la bloquaient entièrement.
Deux poches de perfusions pendaient au-dessus du bébé.
- Mait’esse ! Mait’esse…
Oïa ferma les yeux et pleura en silence.
L’infirmière continua de changer les pansements de la jeune fillette,
badigeonna les plaies en tamponnant doucement chaque blessure.
Soudain la porte de la chambre s’entrouvrit et Marie entra à pas feutrés.
L’infirmière lui sourit et s’écarta pour la laisser s’approcher d’Oïa.
La jeune mère s’arrêta en voyant le corps dénudé du bébé presque entièrement
badigeonné d’antibactérien jaunâtre.
Elle jeta un regard interrogatif à l’infirmière et celle-ci la rassura.
Oïa avait passé deux nuits tranquilles sans hurler ni se débattre.
Elle venait de s’éveiller à l’instant.
Sûrement allait-elle bientôt reprendre conscience.
L’infirmière regarda Marie s’asseoir sur le bord du lit et approcher ses doigts
en tremblant.
- Oïa, mon bébé, mon amour… Je suis là. On ne se quittera plus jamais. Plus
jamais. Je t’aime, je…
Marie ne put retenir plus longtemps ses larmes et se releva. Elle se blottit
dans les bras de Léa entrée à son tour qui la serra contre elle, la calma, lui
parla doucement, lui caressa la tête et la couvrit de baisers.
***
Couchée dans le grand lit de leur chambre de parents, Marie caressa les seins
de Léa en regardant la fenêtre noyée de soleil.
- On sera bien ici…
Léa passa ses doigts dans la chevelure broussailleuse de sa puce.
- Je voudrais un enfant de toi.
Marie tourna son visage sur celui endormi de Léa et les jeunes femmes
s’embrassèrent.
- Mon amour, mon cœur, ma libellule, ma douce chérie… On prend un rendez-vous aujourd’hui
?
- Oh oui ! Je t’aime.
Marie posa sa tête sur l’épaule de sa femme et imagina Oïa jouant les mamans
avec leur nouvelle fille.
La jeune femme sourit.
- On l’appellera comment ?
- Je pensais à Jean.
- Mais c’est un nom de garçon ?
- Oui, justement, j’aime bien cette ambiguïté.
- Marie et Léa son heureuses de vous annoncer la naissance de Jean leur fille
née le 28 octobre à… A quelle heure ?
- Disons à midi ?
- Je préfèrerai le matin, pas très tôt.
- Disons à 10 heures pour madame ?
Léa rit et embrassa le sourire de sa femme.
Les jeunes femmes mêlèrent leurs langues dans un ballet enroulé entre leurs
lèvres écrasées.
- Le 28 octobre… Tu ne veux pas un autre jour que celui de ma naissance ?
- Ce serait bien de fêter votre naissance le même jour. Jean sera scorpion,
comme toi. Un peu autodestructrice mais si bienveillante. Ma belle libellule
aux ailes poudrées d’amour. C’est étrange d’appeler une fille Jean… Je suis
toute troublée…
- Tu pensais à un autre prénom ?
- Avec une note mâle… Peut-être Marcelle ou Renée… Pascale… Mais Jean ira très
bien. Je suis d’accord… Reste à la mettre en route… On choisira tes ovocytes ou
les miens ?
Plutôt les miens… Si c’est moi qui dois la porter.
- Tu accepteras de recevoir dans ton cytoplasme mes modestes chromosomes ?
- Mais bien sûr mon amour… Avec grand plaisir…
- Oh ! Merci de m’aimer tant. Ils seront bien à se multiplier dans ton eau, à
mêler mes gènes à ceux de tes yeux, de ta bouche et de tes rires. Tu crois que
Jean aura tes seins ou les miens.
- Elle aura ceux de sa mère mon cœur, les miens, petits et tout mignons. Tu les
aimes bien il me semble.
Marie glissa sa bouche sur le corps de Léa pour rejoindre le sexe et l’embrassa
doucement avec tendresse et volupté.
Elle écarta légèrement les cuisses de son bonheur et lécha les lèvres avant de
téter le clitoris.
Léa se cambra et caressa la tête de Marie en écartant largement ses jambes.
Le souffle court, elle soupira puis haleta.
Marie lui massa le clitoris du bout des doigts et lui fouilla le vagin avec
l’autre main.
Mama’ ! Mama’ ! Mama’ !
Marie s’arrêta tout net
de tourmenter le sexe de Léa et bondit.
En un instant elle fut hors de la chambre et l’instant suivant au chevet de sa
fille.
Mama…
Le cœur de Marie cessa de battre et chaque ventricule pulsa un sang lourd, peu
oxygéné.
Oïa était dans le berceau, tendait les bras vers sa maman qui tremblait de tout
cet amour qui l’entourait.
Elle prit Oïa dans ses bras et la colla contre ses seins.
Mon ange, mon amour, je suis là, je suis là.
Marie sentit la couche pleine et humide sur son bras droit.
Elle baisa la bouche d’Oïa et la mena dans la salle de bain et l’étendit sur le
dos.
Marie retira la couche, nettoya Oïa entre les jambes et sur les fesses, sécha
la peau avec une serviette, la couvrit de pommade et mit une nouvelle couche.
- Maintenant que tu es propre on va aller dire bonjour à Léa. Après on mangera.
Marie souleva Oïa, la prit dans ses bras et partit dans la chambre parentale.
- Dis bonjour à Léa.
- Mama’ ! Mama’ !
- Donne la moi.
- Tiens.
Léa, assise sur le lit, prit Oïa dans ses bras et lui caressa le visage.
- Elle est si fragile et si belle… Elle te ressemble beaucoup. Ceux sont tes
yeux, ton regard. Elle aura tes fossettes.
***
Léa écarta ses jambes et plaça ses pieds dans les étriers.
Elle serrait la main de Marie, était très émue.
La gynécologue discutait avec deux infirmières.
Une sage femme s’occupait de Léa, lui attacha les chevilles avec des sangles en
caoutchouc.
Elle lui nettoya la vulve et plaça une pince qui maintint le sexe largement
ouvert.
La gynécologue demanda à Léa si elle était bien installée et la fille secoua la
tête en souriant en signe d’affirmative.
Une infirmière apporta la longue seringue, objet de toutes les espérances des
jeunes femmes.
Marie et Léa se regardèrent avec tendresse tandis que l’embout se glissait
entre les lèvres, se perdait dans le vagin.
Les jeunes mariées regardèrent faire la gynécologue, la virent tâtonner un peu,
se tendre en poussant la seringue puis sembla soulagée.
Léa avait sentit l’embout pousser sur son col pourtant relâché et avait
ressentit une satisfaction en comprenant que l’insémination arrivait à la phase
ultime, celle du dépôt de l’œuf arrêté dans sa multiplication et qui maintenant
allait pouvoir recommencer de se développer dans son utérus.
Léa observa la main de la gynécologue qui appuyait sur le piston, libérait
l’embryon sur les parois qui devraient l’accueillir, le laisser se nicher pour
vivre là les neufs mois avenir.
Marie se pencha sur Léa et l’embrassa sur la joue.
Léa baisa les lèvres de sa femme sans quitter des yeux les gestes de la
gynécologue.
La seringue glissa dans le vagin et sortit.
- Voilà, dit simplement la gynécologue.
Ce voilà aurait dû être rassurant mais Léa se demanda aussitôt s’il n’y avait
pas dans tant de simplicité un problème secret, inavoué qui l’empêcherait de
porter Jean, la fille de Marie, sa fille, leur fille.
- Vous allez suivre le traitement que je vous ai prescrite puis on se
retrouvera pour contrôler que tout s’est bien passé.
Léa restait étonnée de la rapidité de l’insémination et de la banalité du
moment.
Tant de bonheur allait résulter de ce moment.
Elle voulut retenir l’heure et regarda le poignet de Marie.
Une montre toute neuve sertie de diamants, un cadeau d’amour pour leurs
premiers six mois de vie commune.
- Quelle heure est-il ma puce ?
Marie consulta sa montre et se pencha à l’oreille de Léa.
- Mon amour, je vais te faire l’amour ici, sur ton fauteuil.
Léa sourit et demanda aux infirmières et la sage-femme si elles pouvaient
rester un moment seules en couple, un moment d’intimité.
Les jeunes femmes sortirent.
- Nous allons boire un café. A tout à l’heure. Je reviendrais vous détacher.
- Merci.
- 18 heures 48
- Quoi ?
- Il est 18 heures 48.
- 18 heures 48…
Marie baisa la main droite de Léa et se passa entre les jambes écartées de son
amour.
Elle se pencha sur le sexe resté ouvert et l’embrassa tendrement, du bout des
lèvres.
Marie lécha les lèvres puis plongea sa langue dans le vagin.
Léa encouragea sa femme à continuer, soupira que c’était bon, qu’elle l’aimait
et la désirait en elle.
Marie glissa deux doigts dans le sexe et caressa les parois douces et humides.
- Tu mouilles beaucoup mon amour.
- J’ai besoin de jouir Marie, J’ai tant besoin de ton amour.
Marie saisit le clitoris entre ses lèvres et le massa, le pinça, le suça en le
masturbant, en allant et venant comme avec un pénis.
Léa caressa le fauteuil dans lequel elle était installée, le cuir rêche et
froid.
La jeune femme se massa les seins et malaxa entre ses doigts ses tétines dures
et dressées.
- Continue mon amour, continue.
Marie ne cessait de tourmenter le clitoris de ses doigts à plat sur le haut de
la vulve.
Sa bouche embrassait avec rage le bas du sexe, allait et venait en lui avec la
langue étirée, tendue vers l’utérus trop profond.
Marie connaissait bien sa libellule et elle reconnut quand Léa se raidir les
premiers troubles de l’orgasme à venir.
Léa pensa à Oïa qui attendait leur retour chez la concierge, à Jean qui
naîtrait en janvier.
La fille se contracta et cria malgré elle, hurla et jouit sur la bouche de
Marie, attrapa les cheveux longs de sa femme et en tremblant eut un second et
un troisième orgasme.
Léa, couverte de sueur et tétanisée supplia Marie de venir l’embrasser, de la
rejoindre, de peser sur elle de tout son poids, de la couvrir, de l’écraser.
Marie continua de laper la sève qui s’écoulait du vagin convulsé de sa
libellule puis elle se releva, lécha et caressa les jambes de Léa, retira sa
robe en tirant d’un coup sec sur la fermeture éclair dans son dos.
La jeune femme monta sur le fauteuil avec ses talons aiguilles et présenta son
sexe à Léa.
Les deux filles s’aimèrent ainsi, se firent jouir sans relâche, buvant la sève
abondante sur les vulves gonflées et brûlantes.
***
Léa était heureuse.
Tenant Marie par la taille, elle marchait dans les rues de Paris sans rien voir
d’autre que son bonheur d’être enceinte.
Elle trouva les façades très blanches et les arbres très verts.
Elle sourit aux passantes qui la bousculaient et ne cessa de se serrer contre
sa femme, de l’embrasser.
L’échographie continuait de traverser les yeux de Léa de la combler.
Cette image merveilleuse de Jean repliée sur elle-même, des ses pieds et de son
sexe.
- On va être parents… tu te rends compte… Deux mamans pour notre première
fille. J’en voudrai au moins dix.
Une chaque année.
Marie songea à Oïa et sentit ses larmes monter à ses yeux en se souvenant de
leur vie antérieure.
- Et pourquoi pas vingt ou trente ? Tu vas t’occuper d’elles comment ? Je
préfère chérir entièrement celles qui naîtront de nos ventres que d’avoir tant
d’enfants qu’on finisse par ne plus s’occuper d’elles. Je ne veux pas que nos
filles manquent d’amour.
- Ne t’énerve pas Marie. Une grande famille c’est un clan. Tout le monde
s’entraide. Les grands protègent les petits. Et puis chacun fait un peu pour
tous et ça te laisse du temps pour apporter toute la tendresse de ton cœur à
chacune de nos enfants.
- Excuse-moi Léa. Je m’emporte. Excuse-moi mon amour. Je ne veux pas qu’il leur
arrive ce qu’il m’est arrivé.
Marie regarda les passantes, les rues de
Paris sans un seul homme. Un monde qui la rassura et lui donna l’impression
qu’elle n’avait pas vécu toutes ces années dans les services spéciaux en vain.
Et puis le fruit de sa chair était auprès d’elle, revenu de l’enfer.
Marie se sentit faible et s’appuya contre sa libellule.
Léa chercha des yeux un banc, un bar, un endroit pour s’asseoir.
Les jeunes femmes entrèrent dans un magasin de meuble.
Léa installa sa puce dans un fauteuil en velours noir.
Une vendeuse approcha et s’inquiéta de la santé de Marie.
- Voulez-vous que j’appelle une doctoresse ?
- Merci, ce ne sera pas la peine, juste un peu de fatigue.
- Reposez-vous madame, je vous apporte un verre d’eau.
Léa appela un taxi.
Marie but le verre d’eau et remercia la vendeuse souriante et encore inquiète.
- J’ai appelé un taxi, il arrive tout de suite.
La vendeuse sembla rassurée.
***
Marie entra à l’hôpital dans la matinée pour y être opérée vers midi.
La chirurgienne commença à opérer vers 18 heures durant 4 heures.
Marie se réveilla dans une chambre remplie de fleurs.
Léa, assise dans un fauteuil avec Oïa dans ses bras attendait, le visage
fatigué et soucieux.
La jeune femme sourit à son bonheur et lui montra Oïa qui dormait en suçant le
pouce.
Marie se sentait faible, avait du mal à garder les yeux ouverts.
Elle sourit à Léa et chuchota qu’elle l’aimait.
Léa se pencha et baisa du bout des lèvres la bouche sèche de son cœur livide.
Marie se rendormit.
***
Léa lécha la plante du pied droit de Marie, lui suça les orteils puis posa le pied
sur sa vulve.
Marie massa le clitoris du bout de son pied et observa son amour fermer les
yeux en soupirant avec un sourire de satisfaction.
Agenouillée sur le lit où Marie se reposait, Léa utilisait le pied de sa femme
comme d’un gode à l’extrémité chatouilleuse.
Marie, étendue sur le dos, se masturbait d’une main tout en parlant au
téléphone avec Brigitte, une jeune femme rencontrée à la piscine.
Léa tenant le pied de sa puce le fit aller et venir au rythme de son plaisir
dans son sexe ouvert aux mouvements des orteils sur les parois ruisselantes de
son vagin.
Brigitte nageait la brasse avec une grâce toute particulière, une volupté dans
la poussée de l’eau qui donnait à son allure une élégance, une assurance
sereine, suggérait une paix intérieure.
Marie l’avait observée sortir de l’eau et retirer son bonnet de bain blanc,
laisser tomber ses longs cheveux blonds le long de son dos noueux à l’échine
saillante.
Brigitte lui avait sourit puis s’était dirigée vers les vestiaires.
Léa nageant un crawl fluide avec deux autres filles dans un couloir du grand
bassin, Marie s’était levée avec difficulté et se dirigée vers les vestiaires.
Là, le couloir des cabines bleues était vide et silencieux.
La jeune femme fit quelques pas et soudain vit Brigitte sortir d’une cabine
vêtue d’une robe courte orange et jaune.
Elle marchait pieds nus, portait à l’épaule droite un sac blanc en toile
rempli.
Les filles se dévisagèrent, exprimèrent avec émotion leur désir mutuel.
Brigitte s’avança, et déposa un baiser sur les lèvres de Marie, entrouvrit sa
bouche et glissa sa langue dans celle de sa nouvelle amie.
Dans le silence et la moiteur des vestiaires, les jeunes femmes s’embrassèrent
longuement, goûtant leurs bouches suaves et habituées à embrasser.
Lorsqu’elles se séparèrent Marie demanda le numéro de téléphone de Brigitte et
le mémorisa dans le répertoire de son téléphone.
Après un dernier baiser, Brigitte quitta la piscine, se retourna une dernière
fois pour saluer du bout des doigts son amie qui la regardait s’éloigner.
Léa arriva dans les vestiaires et les jeunes femmes s’embrassèrent en
s’enlaçant.
Léa reconnut la présence d’une autre bouche dans celle de sa femme et regarda
Marie avec interrogation.
Marie dénoua le haute du maillot de bain de sa libellule et glissa une main sur
les fesses, sous la culotte en soie blanche transparente dans l’eau.
Léa déboutonna le devant du maillot de son amour et déshabilla entièrement
Marie.
Les deux filles entrèrent dans une cabine.
Léa ferma la porte d’un coup de talon en s’agenouillant devant sa chérie
s’asseyant sur la chaise en plastique.
- Qui était-elle ?
- Brigitte. Elle nageait la brasse dans le grand bassin. Elle portait un bonnet
de bain blanc et un maillot en dentelle noir.
- Je vais être jalouse…
- Je voulais l’inviter chez nous ?
- Ma puce… Si tu me la présentes, je suis d’accord.
- Mon amour…
La bouche de Léa ne cessait d’embrasser la vulve de Marie, pinçait les lèvres
et les étirait.
La jeune femme glissa un doigt dans le vagin distendu, alla et vint en
caressant les muqueuses gonflées, dégoulinantes et douces.
Léa pressa avec deux doigts le capuchon et fit saillir le clitoris tendu et
rouge qui disparut entre les lèvres de Léa et subit les tourments du bout de la
langue pointue.
Marie se massa les pieds et les orteils, se caressa l’intérieur des cuisses et
pétrit ses seins lourds de plaisir.
Elle gémit en se léchant les lèvres et regarda le plafond blanc, les gros tubes
d’aération passant au-dessus des cabines.
Gardant les cuisses écartées, bloquées, les jambes repliées, le dos voûté sur
la bouche de sa femme, Marie ferma les yeux et se laissa emporter vers un
orgasme empli de l’image du visage de Brigitte.
Marie cria en haletant et s’agrippa à la chevelure de sa femme.
Elle se contracta avec convulsion et pressa de toutes ses forces le visage de
son amour sur son sexe en feu, dégoulinant de bonheur.
***
Marie se regarda dans la glace.
Le soleil illuminait la chambre.
Devant la coiffeuse, la jeune femme assise observa les taches rouges sur son
visage et les traits creusés.
Elle parcourut du bout de ses doigts osseux le creux de ses joues et remonta
sur ses oreilles.
Une larme retenue coula sur la bouche de Marie.
Les doigts tremblaient.
Léa se douchait, Oïa dormait.
Marie réalisa soudain qu’elle avait peur, peur de perdre celles qu’elle aimait
et qui l’aimaient, perdre le bonheur simple de son couple, d’attendre ensemble
la venue de Jean, le ventre de sa libellule qui s’arrondissait lentement.
Léa sortit de la salle de bain avec ses longs cheveux blonds roulés sur sa tête
dans une serviette en éponge blanche.
La fille regarda son amour plongée dans de sombres pensées que renvoyait
l’image dans la glace biseautée.
Marie leva les yeux sur sa femme et sourit en se frottant les yeux.
Léa vint derrière Marie et lui caressa les seins en se penchant dans le cou
pour le baiser avec tendresse.
Marie ferma les yeux pour ne pas pleurer et se laissa masser la poitrine et le
ventre jusqu’au sexe sans bouger.
Elle laissa Léa lui donner du plaisir et lui faire oublier son état de santé.
Les jeunes mariées s’embrassèrent tendrement et Marie goûta ce moment comme
s’il était le dernier qu’elle partage avec Léa.
Le téléphone sonna.
Marie laissa Léa répondre.
Oïa marchait à quatre pattes sur le tapis blanc.
Marie regarda sa fille avec amour, sans un mouvement.
Oïa attrapa un jouet qui traînait avec tant d’autres et le tendit à Marie en
souriant.
- Maman ! Maman !
- Apporte le moi, mon cœur.
Oïa arriva auprès de Marie et avec l’aide de celle-ci se redressa sur ses
jambes avant de retomber en arrière, sur sa couche volumineuse.
- C’est l’hôpital. Nous avons rendez-vous demain matin.
Marie resta silencieuse et laissa Léa lui prendre une main et la frictionner.
Oïa tendit à nouveau un jouet et Marie le prit en remerciant sa fille.
***
- Votre femme n’a pas supporté l’opération. Elle est morte à 10 heures. Elle
n’a pas souffert.
Léa, tenant Oïa dans ses bras, resta effondrée dans le fauteuil disposé devant
le bureau de la chirurgienne.
La jeune femme pleura en silence, chercha dans le visage de la chirurgienne
quelque chose qu’elle ne pouvait trouver, la présence de Marie.
Dans cette pièce au mobilier froid et impersonnel Léa serra très fort Oïa dans
ses bras.
- Je peux la voir ?
- On est en train de la préparer, une infirmière viendra vous chercher dans la
salle d’attente. Vous voulez un café ?
La chirurgienne se leva de son bureau et vint réconforter Léa.
- Vous pouvez nous apporter deux cafés ?
Léa se souvint, quitta lentement le présent et revit le visage amaigri de son
amour, le sourire épuisé et les larmes comme un adieu en partant pour
l’anesthésie.
Léa caressa la tête de Oïa et se souvint de la poubelle soulevée et de Marie
étendue parmi les ordures, à moitié morte.
Léa se blottit contre Oïa et pleura.
Elle s’arrêta un instant puis recommença de pleurer.
Cette pluie du cœur qui baignait sa douleur continua bien après que le café fut
froid.
La jeune femme le but en tremblant, en regardant le liquide noir former des
vagues dans le gobelet blanc, refuser de venir en elle, de couler dans sa gorge
brûlante.
- Il y a des formalités à faire avant de pouvoir récupérer le corps de votre
femme.
Léa posa le gobelet sur le bureau devant elle puis se leva comme un automate.
Elle suivit la chirurgienne qui la mena jusqu’à une infirmière.
***
Marie reposait sur la table métallique, inerte, terreuse, le visage paisible,
couverte d’un drap de mousseline de soie noire.
Léa baisa les lèvres de sa femme et lui caressa le front en dégageant deux
mèches.
Léa, vêtue d’une courte robe de soie noire moulante, d’une voilette fixée à un
minuscule chapeau enveloppant un chignon tenu par des épingles noires, de
talons aiguilles et de collants noirs, serrait dans sa main gauche gantée de
dentelle un mouchoir noir.
Malgré le privilège accordé pour une fille comme Marie, aux valeurs sélectives
de l’espèce non reconnues, Léa avait refusé le clone de son amour, de porter la
chair de Marie pour une éternité cellulaire.
Elle acceptait le deuil de ces mois de bonheur auprès de la femme de sa vie.
Marie était morte, l’avait quittée pour toujours mais restait auprès d’elle à
travers Oïa et bientôt Jean.
Léa souhaitait retourner à Perth, retrouver sa maison en bord de mer et
enterrer Marie là-bas, près d’elle.
***
Oïa hésita, se leva sur ses jambes, stabilisa son corps, conserva l’équilibre
et regarda avec ses grands yeux brillants Léa assise dans un des fauteuils du
salon.
Oïa avança un pied avec hésitation puis un second et marcha d’un pas incertain
jusqu’à Léa.
***
- Vous êtes Léa Guylaine ?
- Oui.
- J’ai un paquet pour vous. Voulez-vous signer là ?